culture

L’APOCALYPSE: RÉPÉTER, INTERROMPRE

Ce qui faisait peur maintenant étonne ou amuse. Ce qui suscitait angoisses et tremblements se retrouve sur les rayons des grandes surfaces ou dans les galeries d’art. La fin du monde n’est plus une vision effroyable, une menace d’anéantissement à ne pas prendre à la légère, mais une idée avec laquelle on joue. On s’amuse à se faire des peurs. D’aucuns diront qu’on n’y croit plus, mais en même temps, on en reprend constamment le récit.

Le triple soupçon de l’imaginaire contemporain

Pour rendre compte de l’imaginaire contemporain, un ensemble de trois traits sont définis, articulés les uns aux autres en fonction de leur complémentarité. Ces traits reposent sur une hypothèse, le fait que le soupçon apparait comme la modalité cognitive par excellence de l’imaginaire contemporain. Les traits identifiés dessinent donc un triple soupçon, une triple inquiétude.

De la spécificité de la banlieue québécoise (2): le règne du carport

Pour faire suite au précédent billet, je voudrais aborder une série de deux articles publiés en 2004 par Lucie K. Morisset et Luc Noppen, intitulée «Le bungalow québécois, monument vernaculaire1». Professeurs au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM, les auteurs retracent l’histoire du bungalow au Québec en cherchant à démontrer l’importance et la valeur de son appropriation du point de vue des pratiques quotidiennes et de l’aménagement de l’espace. Ceux-ci revendiquent le caractère «typiquement québécois» (2004a, p. 9) du bungalow qui a proliféré sur nos terres, en proposant une histoire de ses origines et de sa transformation au fil de la deuxième moitié du XXe siècle.
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