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Conference

Université du Québec à Montréal

Toucher à l'image, toucher à la mort. Des masques mortuaires chez Heidegger et Blanchot

Alloa, Emmanuel
Programme de recherche RADICAL
Emmanuel Alloa construit sa conférence à partir d'une méditation brève, mais puissante, de Maurice Blanchot sur les forces de l'image, réflexion qui se bâtit dans un petit texte, «Les deux versions de l'imaginaire» publié dans «L'espace littéraire» en 1951.
Conference

Université Concordia

«C'est quoi moi?» La question de l'identité, d'Athènes à la Silicon Valley

Vitali-Rosati, Marcello
L'identité est une question d'histoire. On raconte des histoires lorsqu'il s'agit d'identités. C'est pourquoi, je vais commencer aujourd'hui par vous raconter une série d'histoire pouvant sembler sans liens avec mon titre mais, il y en a un.

Marguerite Duras. La redéfinition de l'amour maternel

Évènements malheureux qui au-delà du ou de la journaliste qui les rapportera, dissimulent un voix, un état d'urgence, un appel au secours jamais crié par des mères désespérées, absentes ou silencieuses. Sans chercher à comprendre les causes, il y a surtout, et avant tout, un silence, une voix qui ne peut ou ne veut se faire entendre, parce qu'à la source d'un acte inacceptable socialement. Incompréhensible surtout.

La femme de la fin du monde. «La maladie de la mort» de Duras

Le féminin apocalyptique de Duras se situe précisément au coeur d'une absence de définition. Indifférente au regard de l'homme, la femme de «La maladie de la mort» engendre la terreur en ce qu'elle brouille les genres (sexuels, grammaticaux, textuels) et se pose passivement en amont de toute personnification genrée; avant toute grammaire, nom, pronom ou identification, elle demeure hors-différence de quelques conditions qui lui seraient imposées.

«Détruire, dit elle.» Ruine et échec chez Marguerite Duras

Nous nous proposerons de concevoir l'oeuvre de Marguerite Duras comme une oeuvre de l'échec; un échec qui serait une condition de génération de l'oeuvre. Il n'est donc pas question que l'oeuvre durassienne soit manquée: il faut plutôt parler d'une esthétique de l'échec ou encore, plus précisément, d'une esthétique de la ruine, qui serait à la fondation même de l'oeuvre.

Pierre Guyotat, le travail du corps: évolution d’une posture d’auteur

«Voulez-vous faire un livre? Prenez plusieurs livres. Vous détachez un feuillet ici, un feuillet là. Vous faites une préface et une postface. Vous prenez un pseudonyme. Vous dites que vous êtes mort de consomption ou que vous vous êtes lavé la cervelle avec du plomb. Vous servez chaud et vous escamotez le plus joli petit succès qu'il soit possible de voir.» (Théophile Gauthier)

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