Thoughts on the contemporary

Aire de recherche consacrée à la théorisation et à la compréhension de la notion de «contemporain»

Images du sida dans la photographie (1): Introduction

La représentation du corps malade s’inscrit-elle dans un désir de faire voir le corps comme une «singularité quelconque», voire une donnée aléatoire et statistique? L’image est-elle une réponse au courant de pensée qui plane dans les années 1980-1990 à propos de la sanction sur le pervers? L’image du corps désubjectivé déconstruit-elle l’idée répandue d’une mort sélective et prédestinée?

Images du sida dans la photographie (2): Le corps exposé et sans histoire

Que ce soit dans les photographies d’Atwood et de Goldin, ou encore dans le documentaire de Guibert, les sidéens sont nommés: Guibert lui-même, Jean-Louis, Cookie, Vittorio, Gilles et Alf. Nul n’est anonyme en soi, puisqu’aucun ne masque l’identité du malade. Le spectateur a donc la possibilité de retrouver des informations sur chacun des corps qui se retrouvent dans l’image.

Images du sida dans la photographie (4): Le corps visible et accessible

Sachant que le corps sidéen est exposé et accule le spectateur (citoyen) au pied du mur, le déstabilisant de ce fait à propos du discours divin, politique, social et médical, il ne demeure pas moins crucial de déterminer si ces images d’Atwood, de Goldin et de Guibert sont accessibles aux spectateurs et à la société.

Images du sida dans la photographie (5): Conclusion

Sans qu’il ne s’agisse, pour les malades, que de communiquer une expérience singulière qui est apparue du fait d’une résurrection épidémique et d’une impuissance thérapeutique, on peut mentionner l’importance de styliser autrement le sida qu’en cloisonnant les individus qui en sont atteints.

Introduction [Hors les murs: perspectives décentrées sur la littérature québécoise contemporaine]

Alors qu’à chaque présentation de la grille télévisuelle et radiophonique de l’automne, universitaires, écrivains et éditeurs se plaignent de l’absence d’émissions littéraires sur les ondes et les écrans québécois, force est pourtant de constater qu’au cours des vingt dernières années la littérature n’est jamais disparue de la scène médiatique. Au contraire, chaque magazine grand public a maintenant sa section littéraire, la radio d’État lui consacre une émission quotidienne, plusieurs villes du Québec ont leur Salon du livre et les blogues sur le sujet se multiplient. De même, la réorganisation du programme d’enseignement du français au collégial en 1998 a généré de fortes discussions sur la place de la littérature québécoise dans le cursus scolaire. Plus récemment, le changement d’intitulé du programme collégial d’Arts et Lettres a rappelé à la mémoire de plusieurs que la littérature n’est pas uniquement un divertissement, mais une manière d’appréhender le monde, voire de le construire. À quoi tient alors cette impression tenace de l’invisibilité de la littérature dans le champ médiatique québécois et, plus généralement, dans l’espace social?

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