Dans le rétroviseur: regards sur des voies parallèles
Pour clore la journée d'étude organisée en leur honneur, Sherry Simon et Judith Woodsworth échangent sur leur pratique ainsi que sur leurs expériences respectives et communes.
Pour clore la journée d'étude organisée en leur honneur, Sherry Simon et Judith Woodsworth échangent sur leur pratique ainsi que sur leurs expériences respectives et communes.
Danièle Marcoux anime une table ronde portant sur l'avenir de la traductologie et qui accueille David Blondeau, Alexis Legault, Anastasia Llewellyn, Aileen Ruane et Carmen Ruchiensky.
Alexandra Hillinger s'intéresse à la figure du traducteur et, plus particulièrement, à celle de l'interprète.
À partir de la parenté entre les notions de «distance habitée» et d'«univers interstitiel» développées par François Paré dans son essai «La distance habitée» et celle de «translational space» développée par Judith Woodsworth dans l'ouvrage «Translation and the Global City» qu'elle a dirigé, Pierre Nepveu offre une réflexion sur l'oeuvre de cette dernière.
Patricia Godbout fait un retour sur quelques outils de base du bon traductologue comme on peut les voir à l'oeuvre dans certains textes de Judith Woodsworth.
Lori Saint-Martin lit un extrait de son plus récent ouvrage «Un bien nécessaire. Éloge de la traduction littéraire».
«D'où vient ma grand-mère? Jusqu'à récemment, de la Galicie. Une province polonaise qui faisait partie de l'empire austro-hongrois où elle est née était tout ce que je savais.» En novembre 2020, Robert Schwartzwald reçoit un texto de son cousin dans lequel il lui partage des documents familiaux, dont l'acte de naissance de leur grand-mère. Robert Schwartzwald partage aujourd'hui une partie de l'expérience de recherche qui s'en est suivie et les réflexions qui en découlent.
Catherine Leclerc mobilise un concept récent, celui de site de traduction, et le ramène sur une scène moins littérale, mais plus littéralement traductionnelle. D'abord, à partir d'un roman franco-ontarien publié en 1990 et retraduit en français pour le Québec. Ensuite, d'un album récent en anishinabemowin de Samian. Dans les deux cas, le texte initiale et sa traduction occupent des espaces proches, entrelacés et difficiles à départager, des espaces qui donnent lieu à ce que Sherry Simon dans «Le trafic des langues» décrivait comme des traductions inachevées.
Pierre Anctil s’intéresse à la littérature juive de Montréal à l’époque durant laquelle le yiddish était la langue littéraire dominante au sein de la communauté. À partir de sa lecture des publications du Journal yiddish de Montréal, s’étalant sur près de soixante ans, Pierre Anctil s’interroge: quelles étaient les perceptions identitaires des immigrants de la période la Grande migration et comment se sont-ils insérés dans un Montréal à majorité francophone?
En racontant trois histoires liées à des projets de traduction structurants, Lori Saint-Martin nous offre des images et des fragments de son parcours de traductrice et de féministe.