Burkina Faso

De l’objet inanimé à l’art total. Le masque burkinabè

À propos de l’art africain, Césaire précise qu’il n’est pas copie du réel, mais «recomposition» de la nature. Composer, du latin «componere», signifie «mettre ensemble» ce qui est séparé en divers éléments. C’est en rapport à cette idée d’une composition totalisante que nous souhaitons aborder le sujet du masque burkinabè. Sans refaire l’illustration des circonstances dans lesquelles la formule wagnérienne «d’œuvre d’art totale» tire ses origines, force est de constater que la notion recoupe souvent celle d’intermédialité, dont elle fonde l’un des nombreux arrière-plans. L’on peut suivre l’acception du terme jusque dans le cadre des études culturelles africaines, où les «vocables d’art» et le «langage total» reviennent d’abord sous la plume de Louis Millogo, que d’aucuns désignent comme le père de la sémiotique africaine du non verbal.

La fabrique collective d’un désastre climatique: «Aqua™» de Jean-Marc Ligny

«Tout est désastre dans le roman Aqua™ de Jean Marc Ligny et les responsables sont innombrables et partout. Des conflits géopolitiques aux catastrophes écologiques, il s’agit d’un véritable roman apocalyptique. Non pas au sens où on l’entend souvent de destruction totale de l’humanité, mais au sens biblique de révélation par la destruction du jugement dernier.

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