ethnocritique

Privat, Jean-Marie

«Ma belle machine à écrire», Blaise Cendrars

Le 12 janvier 1924, au Havre, Blaise Cendrars s’embarque sur le paquebot Formose; il débarque à Santos, le port de Sao Paulo, le 6 février. Sur le bateau du retour, le poète s’inquiétera de la publication de Feuilles de route, la première partie du moins, intitulée Formose et composée de 72 poèmes. Suivront plus tard les deux autres parties du triptyque, Sao Paulo et Départ, respectivement 13 et 51 courts poèmes.

Millet, Jean-François. Date inconnue. «Album factice: femme tenant son bébé»
Vinson, Marie-Christine

D'un silence à l’autre. Ce que l'écrit fait à la berceuse

La berceuse appartient à ce qu’on appelle, de façon un peu condescendante, les petits genres de la littérature orale. Musique chantée, chansonnette, elle est associée à une action précise, le bercement. Chant de l’attente, elle est attente d’un sommeil qui tarde à venir parfois et que l’adulte qui chante s’efforce d’apprivoiser. Son rythme régulier est souvent construit sur deux notes alternatives qui reproduisent les oscillations du berceau et sont supposées favoriser l’endormissement.

Raffet, Denis Auguste Marie. 1837. [La Revue nocturne]
Ménard, Sophie

L’héroïsme napoléonien déchu. Tombeau carnavalesque des «vieux de la vieille» (Théophile Gautier)

Un homme marche dans Paris pour chasser l’ennui. Dans son errance urbaine, il rencontre, en plein jour, des spectres qui incarnent l’ombre de la vieille garde impériale. Mis en vers par Théophile Gautier dans son poème «Vieux de la vieille» paru le 1er janvier 1850 dans La Revue des deux mondes avant d’être intégré au recueil Émaux et Camées publié en 1852, ce cortège de morts emplit la Capitale du XIXe siècle de fantômes d’un passé glorieux, venus célébrer «le grand retour» de Napoléon.

Introduction

En guise d'introduction à la journée d'étude Gustave ou la pensée sauvage, Sophie Ménard et Véronique Cnockaert présente les grands principes de l'ethnocritique.

L'homme qui enfante, ou comment «donner à la peinture toute sa virilité» («L'Œuvre» de Zola)

«L'homme qui crée doit mettre au monde ses œuvres.

Cette métaphore de l'enfantement masculin qui existe depuis très longtemps en Europe transpose sur le plan de la création, comme l'a remarqué Daniel Fabre, l'accès rituel des hommes par lequel, pendant la période juvénile, ils mettent au monde leur virilité.

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