Michel Foucault a produit des oeuvres de pensée qui échappent aux partages disciplinaires. Ni philosophe, ni historien, ni linguiste, ou tout cela à la fois, il préfère dire qu’il produit des «généalogies historiques» de la vérité, de la morale et du pouvoir, qu’il cherche à «diagnostiquer le présent» et à «analyser les conditions formelles de la culture». L’une des rares étiquettes qu’il ne rejette pas est celle d’intellectuel: «je revendique ce terme d’intellectuel qui, à l’heure actuelle, semble donner la nausée à quelques-uns», avance-t-il en entrevue l’année même de son décès.
En 1976, dans un texte publié dans Politique-Hebdo, Foucault, se gardant bien de jouer au donneur de leçons —rôle qu’il dénonce, mais auquel il n’échappe pas complètement—, établissait «à titre d’hypothèse» un diagnostic de la situation actuelle de l’intellectuel.
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