Ce travail se répartit en trois grands axes. D'abord, une étude phénoménologique de ce corps, d'un corps hors norme, l'art du fragment. En deuxième lieu, je vais examiner le caractère énigmatique de ce corps, considéré comme un logogriphe ou un hiéroglyphe. En dernier lieu, nous verrons cet espace comme une ultime tentative de décodage.
Le corps, que nous recevons par morceaux, qui ne se dit qu'à moitié, invite à la décence de par son côté énigmatique au déchiffrage et à la recomposition. Par conséquent, se perd l'activation de cette puissance majeure de nature humaine, c'est-à-dire l'imagination. Dans un siècle qui ne laisse apercevoir des corps qui le peuplent et qui peuplent sa littérature, que des fragments, l'auteur et le lecteur ont intérêt à interpeler leur imaginaire. La porte s'ouvre ainsi grande ouverte à maintes pistes d'exégèse et la page blanche devient l'espace de l'image et de sa négation, de l'énigme et de ses codes, du dit et du non-dit.