Colloque
Université du Québec à Montréal

Le corps contemporain et l'espace vécu: entre imaginaire et expérience

Vendredi 25 Novembre 2016 - Dimanche 27 Novembre 2016
Organisateur(s):

 

Présentation du colloque

Le colloque Le corps contemporain et l'espace vécu: entre imaginaire et expérience, organisé par Sara Bédard-Goulet, s'est tenu du 25 au 27 novembre 2016 au Musée d'art contemporain des Laurentides, à Saint-Jérôme.

Regroupant des chercheurs appartenant aux disciplines artistiques et des sciences humaines, le colloque Le corps contemporain et l'espace vécu: entre imaginaire et expérience souhaite questionner les représentations et mises en scène du corps contemporain afin de comprendre comment celui-ci se construit en interaction avec l’espace. Quels rapports le corps entretient-il avec son environnement? En quoi ces relations sont-elles constituantes ou déstructurantes pour le sujet? Comment s’élaborent-elles et se manifestent-elles? Quels imaginaires du corps et de son rapport à l’espace sont véhiculés par les représentations artistiques et littéraires? 

Le colloque a aussi accueilli l'installation de Damien Beyrouthy intitulée Délicat contact #1.

Pour plus d'informations, consultez le site web du colloque.

 

Programme du colloque

Cliquez sur le titre d'une communication pour accéder à l'archive vidéo.

 

Séance - Espaces vécus

 

Séance - Espaces et construction de soi

 

Séance - Espaces urbains


Séance - Corps et espaces de l'oeuvre

 

Séance - Espaces nouveaux, corps prospectifs

 

Séance - Corps contraints, espaces de jeu

 

Séance - Espaces intimes et espaces publics

 

Comité scientifique du colloque

Sara Bédard-Goulet a obtenu son doctorat en Lettres modernes à l'Université de Toulouse et elle effectue présentement un stage postdoctoral à Figura, le centre de recherche sur le texte et l'imaginaire de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), dans lequel s'inscrit le présent colloque. Financée par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada, la recherche actuelle de Sara Bédard-Goulet porte sur l'habiter dans l'oeuvre romanesque de Jean Echenoz.

Rachel Bouvet est chercheure régulière à FIGURA, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire. Elle mène des recherches sur l'espace, la géopoétique, le fantastique, l’exotisme et les théories de la lecture. Professeure titulaire au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal, elle a publié deux essais, Étranges récits, étranges lectures. Essai sur l’effet fantastique (1998, réédité aux PUQ, 2007) et Pages de sable. Essai sur l'imaginaire du désert (XYZ, 2006), et codirigé plusieurs ouvrages: avec Basma El Omari, L’espace en toutes lettres (Nota Bene, 2003), avec André Carpentier et Daniel Chartier, Nomades, voyageurs, explorateurs, déambulateurs. Les modalités du parcours dans la littérature (L’Harmattan, 2006), avec Bertrand Gervais, Théories et pratiques de la lecture littéraire (PUQ, 2007), avec Hélène Guy et Éric Waddell, La carte. Point de vue sur le monde (Mémoire d’encrier, 2008), avec Kenneth White, Le nouveau territoire. L’exploration géopoétique de l’espace (Cahiers Figura, 2008). Membre de Figura, le Centre de recherche sur le Texte et l’Imaginaire, elle est responsable de La Traversée-Atelier québécois de géopoétique.

Véronique Cnockaert est directrice de FIGURA, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire. Elle est professeure au Département d’Études littéraires de l’Université du Québec à Montréal et co-fondatrice du LEAL (UQAM/Figura). Spécialiste de l’œuvre de Zola et du Naturalisme, elle a commenté Au Bonheur des Dames, dans la collection Foliothèque chez Gallimard en 2007, elle a publié Émile Zola. Les Inachevés. Une poétique de l’adolescence aux Éditions XYZ / Presses universitaires de Vincennes en 2003; elle a aussi dirigé les Actes du colloque Émile Zola. Mémoire et Sensations aux Éditions XYZ en 2008. Elle s’intéresse également aux rapports entre littérature et anthropologie. Elle a publié en collaboration avec Marie Scarpa et Jean-Marie Privat (univ. Paul-Verlaine de Metz) Anthologie de l’ethnocritique (Presses universitaires de Québec, collection «Approches de l’imaginaire», sous la dir. de Rachel Bouvet & Bertrand Gervais, 2011).

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Pour citer ce document:
Bédard-Goulet, Sara, (org.). 2016. Le corps contemporain et l'espace vécu: entre imaginaire et expérience. Colloque organisé par Figura, le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. Montréal, Université du Québec à Montréal, 25-27 novembre 2016. Document vidéo. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/evenements/le-corps-contemporain-et-lespace-vecu-entre-imaginaire-et-experience>. Consulté le 1 mai 2023.

Délicat contact #1

Dans le cadre du colloque Le corps contemporain et l'espace vécu: entre imaginaire et expérience, Damien Beyrouthy a présenté, les 25 et 26 novembre 2016, son installation intitulée Délicat contact #1, au Cégep de Saint-Jérôme.

L’anonymat, l’observation, l'«habiter». Enjeux anthropologiques et visuels d'une poïétique urbaine

Questionner les rapports entre corps contemporain et espace vécu revient à interroger notre propre expérience vécue des lieux que nous fréquentons, parcourons et habitons, de nos déplacements à travers les différentes temporalités/spatialités qui déterminent nos conduites corporelles et à être particulièrement attentifs à un vivre-ensemble fluctuant, mouvant et aléatoire, pourtant régi par des règles strictes de la circulation dans les espaces publiques et des codes sociaux plus implicites de ce que Bourdieu appellerait l'habitus.

Bioart et microbiome, vers un nouvel imaginaire du corps

La découverte du microbiome humain a révolutionné la façon de concevoir l'identité corporelle. Chez l'humain, les études dites métagénomiques ont révélé que chacun de nous est constitué de dix fois plus de cellules bactériennes que de cellules humaines ou du soi au sens génétique du terme. Les microbes et les bactéries vivent sur notre corps comme à l'intérieur de celui-ci, ils sont essentiels à son bon fonctionnement et même à sa survie.

Impact de l'organisation spatiale du musée sur la construction du rapport au corps d'une personne en situation de handicap

Quelle image de soi le musée renvoie-t-il aux visiteurs?  L’image de soi qui évidemment nous intéresse tout particulièrement ici est celle du corps handicapé. En effet, les personnes en situation de handicap développent nécessairement un rapport à leur image et à leur corps différent des autres citoyens.

Corps en captivité: Patrick Chamoiseau, Rodolphe Hammadi et J.M.G. Le Clézio

Justine Feyreisen aborde trois récits contemporains dans lesquels elle étudie l'inscription des corps captifs, qu'ils soient témoins ou victimes du joug colonial. Il s'agit de La Quarantaine de Gustave Le Clézio (1995), de Guyane: traces-mémoires du bagne (1994) et Un dimanche au cachot (2007) de Patrick Chamoiseau.

Habiter le(s) corps: poétiques de l’incarnation dans le théâtre de marionnette contemporain

À travailler à organiser les multiples espaces physiques et métaphoriques qu'ouvre la marionnette dans le champ théâtral, j'ai été confronté à la difficulté qui s'impose dès lors qu'on utilise le terme marionnette. Il est évocateur, certes, mais il y a une discordance certaine entre, d'une part, la réalité des pratiques et de créations contemporaines avec la marionnette, et, de l'autre, les projections que le mot crée encore.

Corporéité du discours dans une ville laboratoire: de la sphère imagée à l’espace ouvré

Ce qu’on va présenter ici est une pratique de recherche-création menée depuis 2014. Pendant trois années consécutives, pour une durée de trois mois, l’artiste chercheur a investi un espace abandonné de la ville de Barra do Pirai, une ville moyenne du Brésil. L’idée de cette occupation est de créer un spectacle théâtral in situ avec les habitants. En 2015 et en 2016, c’est une gare désaffectée qui est occupée. Notre présentation se focalisera sur cette gare.

Psychogéographie, urbanisme unitaire et dérive: l’espace de la ville comme terrain de la pensée critique chez Guy Debord et Henri Lefebvre

Je vais structurer mon exposé en deux parties. Une première partie sur les grandes lignes de la critique debordienne de l’urbanisme qui lui était contemporaine. Je vais essayer, dans cette partie, d’interroger les concepts de corps et d’espace à partir de cette critique. Dans une deuxième partie, je présenterai certaines pratiques situationnistes de l’espace, telles que la dérive ou l’urbanisme unitaire. J’aimerais vous montrer que, encore aujourd’hui, elles constituent de bonnes manières de faire de l’espace urbain un espace authentiquement vécu.

Cette obscure terreur du désir

C’est du désir que je veux parler. Du désir dont on ne parle plus beaucoup par les temps qui courent. Où le discours sur le sexe est tout occupé par la revendication d’identités, entres autres transgenres, la différence sexuelle nous étant présentée comme une invention au service d’une domination apparemment indépassable. On ne parle plus de désir dans ce que certains et certaines décrivent comme une culture du viol, où le sexuel cherche ses repères entre les termes toujours à définir d’agression ou de consentement.

Bauhaus: la vie comme art

Depuis 1998, nous travaillons en collaboration sous le nom d’artiste The Two Gullivers. Adoptant le nom du héro du roman Les voyages de Gulliver de Jonathan Swift, nous avons aussi adopté et developpée une philosophie de voyage et de la rencontre dans notre oeuvre performative.