Journée d'étude
Université Concordia

L'imaginaire du numérique: convergence @ divergence

Vendredi 23 Mars 2012

 

 

Présentation de l'événement

Afin de souligner son ouverture officielle, le laboratoire de recherche NT2 Concordia a organisé le 23 mars 2012 une journée d'étude sur la thématique de l'imaginaire du numérique.

 

Programme de la journée d'étude

Cliquez sur le titre d'une communication pour accéder à l'archive audio/vidéo.

 

Milad Doueihi. «Le numérique et l'imaginaire de l'intelligence»

Valérie Cools. «Création, bricolage, manipulation: le numérique au quotidien» 

Yan Rucar. «Le langage en tant qu’objet dans le dispositif multi-médiatique»

Luc Gauvreau. «L'histoire n'est pas finie: il était temps»

Julie Grenon-Morin. «La banque de données Mandragore de la Bibliothèque nationale de France: pour un éclairage de la littérature médiévale»

Stéphan Hyronde. «Matière textuelle écranique et Wunderblock»

Adel Jebali. «Intégrer les connaissances linguistiques aux outils des TICE»

Joanne Lalonde. «Archive, document, événement et histoire»

Alice van der Klei. «Dévoilement de l'oeuvre gagnante du concours bleuOrange»

Jean-Pierre Gauthier. «De l'aléatoire à l'asservissement: installations récentes»

Nathalie Bachand. «Les technologies et la question du sublime»

Mickaël Lafontaine. «Projets éducatifs Fais ta valise: portrait et démarche de co-création en art numérique»

Jake Moore. «L’imaginaire du numérique: survol d’une démarche d’artiste»

Gisèle Trudel. «La rencontre de l’art numérique et du lieu d’enfouissement technique de déchets»

 

Organisation de la journée d'étude

Sophie Marcotte est chercheure régulière à FIGURA, le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. Elle est professeure au Département d'études françaises de l'Université Concordia. Elle s'intéresse au discours de l'intime, au roman québécois, à Gabrielle Roy, à la génétique des textes, à l'hypertexte, à l'édition critique et à l'édition électronique. Directrice de l'antenne Concordia du Laboratoire NT2, Sophie Marcotte a préparé l’édition de plusieurs recueils d’inédits de Gabrielle Roy, dont Mon cher grand fou... Lettres à Marcel Carbotte (1947-1979). Elle a également fait paraître plusieurs articles portant sur la littérature québécoise, l’autobiographie, l’épistolaire, ainsi que sur des questions liées à la numérisation et à l’édition électronique des manuscrits d’écrivains. Elle est responsable du projet HyperRoy, subventionné par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.
 
Geneviève Sicotte est chercheure régulière à FIGURA, le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire, et directrice de l'antenne Figura-Concordia. Elle est professeure agrégée au Département d'études françaises de l'Université Concordia. Spécialiste de la littérature du 19e siècle français, elle s'intéresse au thème gastronomique ainsi qu'aux représentations de l'économie dans la littérature. Elle a aussi produit et réalisé un webdocumentaire intitulé D'autres vies. Quelques ventes de garage à Montréal.
Pour citer ce document:
Laboratoire NT2, (org.). 2012. L'imaginaire du numérique: convergence @ divergence. Journée d’étude organisée par Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. Montréal, Laboratoire NT2 Concordia, 23 mars 2012. Document vidéo. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/evenements/limaginaire-du-numerique-convergence-divergence>. Consulté le 1 mai 2023.

Le numérique et l'imaginaire de l'intelligence

«Je n'ai aucune idée de comment définir l'intelligence et ça ne m'intéresse pas. Par contre, ce qui m'intéresse est de voir que l'intelligence est toujours associée et liée à un contexte. Il m’a semblé que c’est le contexte même qui a été modifié et que nous vivons une mutation de c’est qu’est un contexte, en grande partie à cause de la technique informatique.»

Création, bricolage, manipulation: le numérique au quotidien

Je vais me concentrer sur la manière dont le numérique se vit au quotidien. Notamment du point de vue de la production et de la réception de textes et d’images qui se retrouvent de manière particulièrement serrée, justement à cause du numérique.

Inévitablement le web occupera une grande place dans cette intervention car il s’agit raisonnablement du support qui possède et procure la plus grande accessibilité concernant la circulation de textes et d’images à l’heure actuelle. 

Matière textuelle écranique et Wunderblock

«J’aimerais parler de deux axes intéressants de ma recherche:

D’une part, une approche de l’apparence du texte en milieu numérique et cranique et qui a à voir avec la figure et l’appareil du wunderblock tel qu’il a été pensé et utilisé métaphoriquement par Freud et revisité par Derrida.

Un autre axe qui serait sur une utilisation des possibilités technologiques pour du texte.»

Intégrer les connaissances linguistiques aux outils des TICE

«Je vais parler du rapport entre les TIS (technologies de l’information et des communications) et l’enseignement du français langue seconde. J’aborderai après cela les grands absents des TIS, à savoir surtout les connaissances linguistiques qui devraient alimenter le contenu de ces outils. J’aborderai également la question de l’amélioration du rendement pédagogique de ces outils. Finalement, je donnerai un exemple.»

De l'aléatoire à l'asservissement: installations récentes

«Parler de ma pratique d’une manière linéaire devient un peu compliqué. Je considère plutôt avoir une co-existance de plusieurs pratiques se déroulant souvent en même temps. Je vois ma pratique un peu comme cette arbre parasitaire qui est une forêt constituée d’un seul arbre qui s’est ramifié. Chaque tronc constitue un peu un corpus d’œuvres.»

Les technologies et la question du sublime

«Quand on m’a demandé de participer à cette journée d’étude sur comment les technologies transforment l’imaginaire et continuent de le transformer, j’ai tout de suite pensé à l’exposition de Ryan Trecartin, Any Ever. J’ai décidé de le prendre pour prétexte, pour point de départ. D’une part, parce que son travail parle très exactement de la thématique de cette journée, mais aussi parce qu’il soulève des interrogations hyper-pertinentes sur nos sociétés de consommation, le capitalisme, pour ne nommer que quelques évidences.»