Colloque

Le meurtre du cinéma

Jeudi 6 Septembre 2012

Dans cette communication je propose d’explorer la question du meurtre du cinéma revendiqué par Marguerite Duras à partir d’exemples qui témoignent d’une tentative chez elle d’affranchir la pratique cinématographique des éléments qui, selon Duras, entravaient l’essentiel, à savoir le rapport à la parole. Je me pencherai sur le rôle et l’impact de la voix narrative dans Aurélia Steiner Vancouver  et Les Mains négatives; voix qui du fait de la disjonction entre son et image, semble surgir comme un spectre d’un lieu atemporel et insituable, s’adressant au spectateur comme un appel urgent, venu de loin, et exigeant son attention, sans laquelle elle ne peut que retourner et se perdre dans un silence originel.

Auteurs et artistes référencés:
Pour citer ce document:
Dhavernas, Catherine. 2012. « Le meurtre du cinéma ». Dans le cadre de Le cinéma de Marguerite Duras: l'autre scène du littéraire. Colloque organisé par Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. Montréal, Université du Québec à Montréal, 6 septembre 2012. Document vidéo. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/communications/le-meurtre-du-cinema>. Consulté le 1 mai 2023.
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