Université du Québec à Montréal

La littérature de la nature, entre poésie et engagement

4 sur 45

Mon mémoire est une étude de Désert (1980) de J.-M. G. Le Clézio et de l'oeuvre Le coureur de froid (2001) de Jean Désy, et se propose de réfléchir à une nature révélatrice de l'âme humaine qui donne naissance à un regard critique sur la société.

Le désert et la toundra sont fascinants, lieux à la fois sauvages et de cultures, valorisés par les humains et s'opposant aux espaces habités caractérisés par la misère, la folie et les contraintes.

La nature n'est alors pas une entité distincte de l'humain. Elle lui donne son caractère, l'attache à l'histoire de ses origines, comme Nour, personnage de Désert qui fait partie de nomades qui sont « les hommes et les femmes du sable, du vent. »

Dans cette optique d'une nature où la culture est à l'honneur, je souhaite explorer davantage les dimensions de la représentation de la nature, avec une étude comparée de textes de Jean Désy, Pierre Morency, Joséphine Bacon et d'Emilie Monnet. J'explorerai d'une part les visions de la nature proposées par ces auteurs, entre nature dotée d'esprit avec une mise en valeur de l'histoire d'un peuple et de ses ancêtres et poésie.

Etant donné que ce sont des auteurs contemporains, il est aussi intéressant de s'interroger sur l'originalité de ces textes dans une optique écocritique/écopoétique. Y-a-t-il un réel engagement poétique, politique ou environnemental qui ferait écho à des questionnements présents actuellement au Québec? Les styles poétique ou dramaturgique proposent-ils des innovations? Ont-ils des caractérisques québécoises?

 

 

Ajouter un commentaire