Université du Québec à Montréal

Le nouveau territoire: l'exploration géopoétique de l'espace

Cahiers Figura
Directeur·trice(s):
Année de parution:
2008
N° de la publication:
18

Le nouveau territoire que l’on se propose de faire découvrir au lecteur de ces pages, c’est celui de la géopoétique, le «champ du grand travail» comme l’appelle Kenneth White, fondateur de l’Institut international de géopoétique, un travail qui nous invite à aller dehors, à l’affût des signes du vent, de la terre, des vagues, de tout ce qui compose notre environnement. La posture critique inséparable de ce mouvement vers le dehors nous conduit à remettre en question la culture dont nous avons hérité, sédentaire pour la grande majorité, et ses postulats les plus profondément enracinés. Se situant d’emblée au confluent des sciences, des arts et de la philosophie, la géopoétique génère des activités de recherche et de création, aussi bien dans le domaine littéraire que dans celui des arts visuels. Les centres et ateliers disséminés un peu partout sur la planète forment l’«archipel géopoétique», un ensemble auquel La Traversée, l’Atelier québécois de géopoétique, a pu s’intégrer très facilement. Ce recueil d’articles ouvre en quelque sorte un nouveau territoire, celui de la géopoétique au Québec, dont les activités sont reliées de près à Figura, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire.

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Pour citer ce document:
Bouvet, Rachel et Kenneth White (dir.). 2008. Le nouveau territoire: L'exploration géopoétique de l'espace. Cahier Figura. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/publications/le-nouveau-territoire-lexploration-geopoetique-de-lespace>. Consulté le 1 mai 2023. Publication originale : (2008. Montréal : Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire, coll. Figura, vol. 18, 224 p.).

Présentation: Le nouveau territoire

Le nouveau territoire que l’on se propose de faire découvrir au lecteur de ces pages, c’est celui de la géopoétique, le «champ du grand travail» comme l’appelle Kenneth White, fondateur du mouvement, un travail qui nous invite à aller dehors, à l’affût des signes du vent, de la terre, des vagues, de tout ce qui compose notre environnement.

L'échappée géopoétique...

À mi-chemin entre le regard et le langage, entre l’inspiration et le savoir, surgit parfois un instant d’illumination qu’on pourrait appeler l’échappée géopoétique. Quelque part du côté du rêve et de la mémoire, au-delà de la course prévue et de la navigation envisagée, comme un voilier d’oies-des-neiges saisi par la dérive des glaces au printemps.

Flâner, observer, écrire

Durant trois années et demie, guidé par l’improvisation des sens, aussi par la curiosité et par le souvenir d’une enfance en ces lieux, et muni de carnets, j’ai erré dans des ruelles montréalaises à la recherche de paysages, de personnages, de scènes propres à me captiver, à m’émouvoir. Il en est résulté un livre intitulé Ruelles, jours ouvrables (2005).

Pour une approche géopoétique de la lecture. Avancées dans l’univers de Victor Segalen

Champ de recherche et de création, la géopoétique vise à concilier deux démarches différentes, l’une orientée vers la connaissance et marquée par la rigueur et la logique, l’autre vers l’écriture ou la pratique artistique et faisant jouer les ressorts de l’intuition et de la sensibilité.

Paysages du froid. Des référents nordiques à l’expérience géopoétique dans les représentations visuelles.

Il s’agira d’aborder les liens entre la géopoétique et les oeuvres à caractère nordique, afin d’examiner en quoi ces représentations «font émerger un monde». L’objectif est d’établir quels sont les éléments de la nordicité privilégiés dans l’expérience géopoétique.