OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
culture
«Pluie et vent sur Télumée Miracle»: Comment la terre antillaise et l’évolution des personnages féminins principaux s’entre-influencent à travers l’imaginaire culturel local
La raison graphique dans «L’Amant de la Chine du Nord» de Marguerite Duras: mise en scène du personnage littératien comme vecteur de transmission.
Cultures vernaculaires et «survivances». Réflexivité et agentivité dans deux installations vidéos entre art et anthropologie (C. Henrot et S. Hiller)
Fruit de débordements et de rencontres souvent impensés, les rapports entre l’art et l’anthropologie sont aujourd’hui interrogés aussi bien par l’actualité d’une discipline universitaire qui a dû s’adapter au redéploiement de son champ de compétence, qui de contextuelle (les territoires, les sociétés) est devenue davantage conceptuelle (un regard, une posture épistémique) et ancrée dans la globalisation (Appadurai, 1996; Augé, 1994), que par la transformation du périmètre artistique lui-même qui épouse de plus en plus les contours du social en s’appropriant ses problèmes et ses questions (Lamoureux et Uhl, 2015).
Introduction. Les mises en scène du divers. Rencontre des écritures ethnographiques et artistiques
Les sciences sociales et en particulier l'anthropologie ont longtemps considéré les moyens dont elles disposent comme suffisants et adéquats pour décrire et traduire les mondes qu'elles exposent. Ces moyens, dans la plus pure tradition, sont l'écriture scientifique et les appareils conceptuels. Or, dans l'acte d'écriture, en passant du monde de l'expérience à celui de sa formalisation par le texte, la plupart des chercheurs ressentent, à un moment ou à un autre, que «quelque chose se perd».
«Au Bonheur des Dames» ou l'histoire d'un ensauvagement capitaliste
Parole d’aube et de feu pour veiller le monde
«Du plus loin que je retourne dans ma mémoire, la poésie a toujours été présente. La poésie a toujours été au centre de ma vie.
Du plus loin que je retourne, j’ai toujours vécu pour déplacer les choses et les mots de ma vie. Il n’y avait pourtant rien. Et ce rien n'était pour moi quelque chose de fabuleux. Dans ma vie il n’y avait rien, ni spectacle ni apparat. Le monde était en apnée.»
Écrire l'histoire de l'imaginaire
«L’historien ou l’historienne prend conscience que son discours relève aussi d’un imaginaire: celui que chaque société, chaque moment, et parfois même chaque individu, entend produire sur le temps, l’espace et le monde social qui sont les siens.»
La totalité: fantasmes et déconvenues anticipatoires chez Jean-Charles Harvey et François Hertel
Ma communication s’attardera à traquer chez François Harvey les fantasmes et déconvenues de l’anticipation dans son recueil L’homme qui va. Cette lecture va s’accompagner en mineure d’une lecture du recueil Monde chimérique de François Hertel paru en 1940. Ce dernier recueil oppose le réalisme français à la féérie anglaise et il s’organise sur un nœud conflictuel qui est semblable à celui que l’on trouve chez Harvey qui exhibe une nette préférence pour la féérie contre le réalisme, pour l’anglais contre le français.
The ethics of (im)mortality: technology and the post-human body in "Fringe" and "Terminator: Salvation"
Mortality is an essential component of human nature. Yet, literature, films and other forms of popular culture are replete with examples of figures who occupy liminal spaces. Such as the space between life and death. And they thus challenge the very nature of these boundaries which they transgress.