nature

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Bochaton, Marine

Le marginal dans le jardin public: itinérance, rupture et introspection

Autrefois, le jardin public ne laissait que très peu de place à la marginalité. Jusqu’au XVIIe siècle, il constituait un véritable emblème de richesse et était très représentatif des hautes classes de la société qui n’admettaient entre ses portes que très peu de membres du peuple. Néanmoins, on peut déjà noter qu’une sorte de vie parallèle s’organisait dans les jardins publics: la nuit, de manière illégale, le peuple, et notamment le peuple de Paris, s’infiltrait dans les jardins pour y déambuler à sa guise et côtoyer la végétation qui lui était d’ordinaire interdite.

Photo prise à Salem
Jan, Gaëlle

L’arbre au centre de l’œuvre littéraire: charge émotionnelle, éveil écologique et méditation philosophique

En nous appuyant sur le postulat de Gilles Clément développé autour de la notion de Tiers Paysage, nous tâcherons de faire résonner arbres et jardins ou plus précisément les paroles d’arbres et les histoires de jardins en croisant le geste de l’écrivain et l’acte de lecture.

Grech, Catherine

Le jardin comme métaphore chez Gabrielle Roy et May Sarton

Parce qu’il appartient au vivant, le jardin évolue, modifiant de ce fait le lien qui l’unit au jardinier. Et si ce lien est tissé depuis de longues années, la transformation se veut plus profonde. C’est ce rapport particulier entre un jardinier âgé et son jardin que racontent May Sarton dans son récit autobiographique Plant Dreaming Deep et Gabrielle Roy dans Un jardin au bout du monde. Dans cet espace limité par elles, May Sarton et Martha Yaramko tentent de composer avec une nouvelle réalité: le vieillissement.

Bédard, Megan

Le végétal et le virtuel. Corps et sensibilités dans l'espace du jardin vidéoludique

Il ne faut plus considérer les plantes comme un simple décor, mais comme étant des êtres à part entière ayant leurs histoires et leurs savoirs propres. Les théories de l’artialisation témoignent de la construction du regard esthétisant sur la nature ―transformée en paysage― et de la création de modèles qui permettent de modeler à leur tour ce regard (Alain Roger, 1997: 15-26). Les jardins vidéoludiques participent de la création de ces modèles qui travaillent notre regard sur le végétal.

Termite, Marinella

À la recherche de l’Éden perdu

«Au début il n’y avait rien. Et puis il y eut tout» (Powers: 13). Telle est la première ligne du roman The Overstory de Richard Powers paru en 2018 et traduit en français sous le titre L’arbre-monde. Cette œuvre interroge les relations entre les arbres, êtres à la fois immobiles et en éternel mouvement, sources de contemplation avant toute action ou mécanismes de la narration. Comme l’écrit cet auteur, «l’arbre dit des choses, en mots d’avant les mots» (Powers: 13).

Jeune couple en forêt - [Vers 1925], Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Flamand-Hubert, Maude

Développer le goût de l'arbre: émergence des sensibilités arboricoles au Québec

La réflexion proposée s’inscrit dans le cadre des études en histoire culturelle des représentations et des sensibilités à la nature et au paysage. L’analyse s’appuie également sur des travaux menés dans les champs de l’histoire environnementale et de l’écocritique (Blanc et al., 2008; Posthumus, 2014), ce qui offre la possibilité de mettre en relation les textes littéraires avec l’histoire de la science forestière québécoise et l’évolution des usages du domaine forestier.

Volcán, Panama. Goulet, Alizée. 2017.
Goulet, Alizée

L’île, l’arbre et le jardin en littérature

Les aventures de Robinson Crusoé soulignent de multiples rapports entre l’être humain et la nature, et ce, sur un territoire particulier, celui de l’île. Depuis la parution du roman de Daniel Defoe en 1719, l’île occupe une place privilégiée dans l’imaginaire collectif comme espace de solitude, de recueillement et de rencontre avec la nature, ce qui n’est pas sans rappeler la figure du jardin. Nous pouvons ainsi nous demander quelles correspondances existent entre le jardin et le territoire insulaire dans le mythe.

De la friche au jardin: Parcours d'une résilience dans «Le Pays où les arbres n'ont pas d'ombre» de Katrina Kalda

Que reste-t-il de la nature luxuriante dans un monde soumis à la production industrielle sans limite et sans égard pour le vivant? Comment survivre dans un environnement où tout, de l’air que l’on respire à l’eau que l’on boit, en passant par la nourriture que l’on mange, est empoisonné par la pollution? Est-il possible, dans ce système axé sur l’utilisation à outrance de l’ensemble des ressources, humaines comme naturelles, de développer un projet qui serait en harmonie avec le monde non-humain?

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