horreur

Gilles Menegaldo

Vendredi 22 Octobre 2021
Imaginaire et culture pop
Participant·e·s:
Dominguez Leiva, Antonio
Menegaldo, Gilles

Cette semaine, Antonio Dominguez Leiva s’entretient avec Gilles Menegaldo, un des pionniers des études de la culture populaire en français, spécialiste de la littérature gothique, du cinéma d'horreur et des fictions policières.

Fringe

Vendredi 11 Février 2022
Imaginaire et culture pop
Participant·e·s:
Després, Elaine
Favard, Florent
Machinal, Hélène

Elaine Després, Florent Favard et Hélène Machinal reviennent ensemble sur la série «Fringe» de J. J. Abrams, Alex Kurtzman et Roberto Orci, qui a été diffusée sur la chaîne Fox de 2008 à 2013. Ils discutent notamment de complexité narrative des séries contemporaines, du motif de la transgression et des représentations de la science et des savants fous. Ils se questionnent également sur les différents enjeux de genre, mais aussi du traitement des corps souvent brutalisés que met en scène la série.

Pour en finir (une fois pour toutes?) avec Stephen King

C’est à Stephen King que je dois mes premiers émois de lecteur de romans. J’ai lu «The Shining» (1977) en cachette à onze ans; premier roman que je lus de ma propre initiative, dans une ambiance grisante de secret et de clandestinité. Je ne conçois toujours pas de meilleure porte, aujourd’hui, pour entrer dans le monde de la littérature que celle-là: montrez-moi un lecteur assidu de Beckett et de Proust, et je vous montrerai un adolescent qui a fait ses premières classes littéraires en lisant des auteurs comme King. Mais la suite de l’histoire se complique. Au cours des six années suivantes, j’ai lu du King à m’en écœurer. Et c’est à «It» (1986) que revient le mérite de m’avoir écœuré de ses histoires pour de bon. Depuis It, King semble publier ce qu’il veut, allongeant au kilomètre des romans plus ou moins bien ficelés, dans une apparente absence de contrôle éditorial, lui permettant de devenir une industrie à lui tout seul. Son nom fait confortablement recette, même si son imaginaire n’a pas su imposer à l’horreur moderne des figures aussi marquantes, iconiques, que celles de ses débuts.

Meilleurs vendeurs et Fidèles Lecteurs

Mais existe-t-il un lecteur type pour les meilleurs vendeurs? Répondre par l’affirmative serait réducteur, puisqu’on assimile ainsi une frange de la population à un type de lecture bien précis. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’auteurs qui développent une base de lecteurs qui suivent avec attention la sortie d’un nouveau roman. Chez King, le fan a un statut particulier. L’appellation «Constant Reader» illustre très bien, selon nous le rapport que King entretient avec ses fans. En effet, il est parfaitement conscient que, sans le (Fidèle) lecteur, son art ne peut exister.

L'illégitimation des romancières frénétiques

«Depuis les bluebooks anglais jusqu'aux romans d'Anne Rice, la littérature fondée sur la représentation explicite de l'horreur et destinée à un large public a subi un discrédit critique d'autant plus complet que cette littérature a été souvent associée à la lecture et à l'écriture féminine. Dévolus d'office à la littérature industrielle, ces productions sont généralement -et plus souvent encore dans le domaine français qu'ailleurs- reléguées aux notes de bas de pages des livres d'histoire.

Le «Verfügbar aux enfers». Notes de lecture sur une «opérette» à Ravensbrück

Les laboratoires de l’horreur de la mort industrielle que furent les camps de concentration ont paradoxalement été aussi des lieux de création. Création dans des conditions extrêmes, presque toutes clandestines et, souvent, le fait de simples amateurs pour qui elle constituait une ultime planche de liberté ou de résistance.

«Rachel Rising»: la montée de la sororité dans un récit d’horreur

«Aujourd’hui je vais vous parler de Rachel Rising, une série de bandes dessinées d’horreur écrite par Terry Moore qui est assez original dans sa façon de mettre en valeur des personnages féminins marginaux. Ce qui est aussi intéressant est de s’intéresser aux liens qui se tissent entre ces femmes.

Nous verrons que leurs caractéristiques, ces personnages étant très particuliers, ne se plient pas au diktat patriarcal traditionnel souvent associé aux codes de l’horreur.»

Perdre son corps et prendre le contrôle: la trajectoire de Jan Compton dans The Brain That Wouldn’t Die

«Dans ce qui suit, j’aimerais suggérer que le personnage principal du film, The Brain That Wouldn't Die, est celle qui est soumise au projet scientifique délirant: Jan Compton, incarnée par Virginia Leith, qui est affectueusement surnommée “Jan in the Pan” parce que sa tête passe presque tout le film dans un casseau.

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