Gilles Menegaldo
Cette semaine, Antonio Dominguez Leiva s’entretient avec Gilles Menegaldo, un des pionniers des études de la culture populaire en français, spécialiste de la littérature gothique, du cinéma d'horreur et des fictions policières.
Cette semaine, Antonio Dominguez Leiva s’entretient avec Gilles Menegaldo, un des pionniers des études de la culture populaire en français, spécialiste de la littérature gothique, du cinéma d'horreur et des fictions policières.
Elaine Després, Florent Favard et Hélène Machinal reviennent ensemble sur la série «Fringe» de J. J. Abrams, Alex Kurtzman et Roberto Orci, qui a été diffusée sur la chaîne Fox de 2008 à 2013. Ils discutent notamment de complexité narrative des séries contemporaines, du motif de la transgression et des représentations de la science et des savants fous. Ils se questionnent également sur les différents enjeux de genre, mais aussi du traitement des corps souvent brutalisés que met en scène la série.
Pour débuter sa communication, Lorène Trémerel pose l'hypothèse que malgré la «volonté d'éveiller véritablement les consciences, la saga Cloverfield provoque davantage une peur psychologique nous amenant à réfléchir sur notre condition humaine et les désastres que provoque le passage de l'être humain sur Terre.»
«Depuis les bluebooks anglais jusqu'aux romans d'Anne Rice, la littérature fondée sur la représentation explicite de l'horreur et destinée à un large public a subi un discrédit critique d'autant plus complet que cette littérature a été souvent associée à la lecture et à l'écriture féminine. Dévolus d'office à la littérature industrielle, ces productions sont généralement -et plus souvent encore dans le domaine français qu'ailleurs- reléguées aux notes de bas de pages des livres d'histoire.
Les laboratoires de l’horreur de la mort industrielle que furent les camps de concentration ont paradoxalement été aussi des lieux de création. Création dans des conditions extrêmes, presque toutes clandestines et, souvent, le fait de simples amateurs pour qui elle constituait une ultime planche de liberté ou de résistance.
Ceci est une conférence d'aca-fan. Je me fais plaisir, mais je m’assume, aussi, en parlant d’un objet longtemps et peut-être encore considéré honteux, le slasher film ou film de maniaque, film de tueur à masque de goaler, qui a connu son âge d’or du temps de ma jeunesse, entre 1978 (la sortie de Halloween) et 1984 à peu près.
«Aujourd’hui je vais vous parler de Rachel Rising, une série de bandes dessinées d’horreur écrite par Terry Moore qui est assez original dans sa façon de mettre en valeur des personnages féminins marginaux. Ce qui est aussi intéressant est de s’intéresser aux liens qui se tissent entre ces femmes.
Nous verrons que leurs caractéristiques, ces personnages étant très particuliers, ne se plient pas au diktat patriarcal traditionnel souvent associé aux codes de l’horreur.»
«Dans ce qui suit, j’aimerais suggérer que le personnage principal du film, The Brain That Wouldn't Die, est celle qui est soumise au projet scientifique délirant: Jan Compton, incarnée par Virginia Leith, qui est affectueusement surnommée “Jan in the Pan” parce que sa tête passe presque tout le film dans un casseau.