fin

Mur(s)

Vendredi 17 Décembre 2021
Encodage
Participant·e·s:
Gervais, Bertrand
Guillois-Cardinal, Raphaëlle
Nussbaum, Valentin

Cet épisode porte sur les murs: les murs qui nous entourent, ceux que l'on construit autour de soi, les murs d'images, les murs des profils Facebook, les murs où sont gravés les noms des défunts. Avec des extraits tirés de communications présentées par Bertrand Gervais (2017), Raphaëlle Guillois-Cardinal (2016) et Valentin Nussbaum (2014).

Kim Albrecht, Cosmic Web, 2016
Fiset, Yohann-Mickaël

«Sombrer»: Avant-propos, suivi de «Sombrer»

Dans tous les cas, Sombrer manifeste, par sa narration, le type de regard qu’une explosion (provoquée par la sémiotique et les théories des formes de vie) peut générer dans l’être-au-monde d’un interprétant donné. Toutefois, les explosions prenant place dans le récit sont de toute autre nature. Cette parallaxe, pour ce qui est de la narration, permet de mettre en scène le type d’attention particulière aux formes que prend la vie, et ce, des gestes les plus intimes aux mouvements les plus généralisés.

L'imaginaire de la fin, 25 ans plus tard

Vendredi 24 Septembre 2021
Encodage
Participant·e·s:
Gervais, Bertrand
Chassay, Jean-François
Cliche, Anne Élaine

Il y a 25 ans, soit en 1996, trois chercheurs créent une petite équipe de recherche qui s'intéressera aux diverses manifestations de la fin en littérature et au cinéma, ainsi qu'aux fondements de cet imaginaire. Il s'agit de Bertrand Gervais, Anne Elaine Cliche et Jean-François Chassay, tous trois professeurs au Département d'études littéraires de l'UQAM et présents aujourd'hui avec nous afin d'effectuer un court retour sur ce chantier de recherche, vingt cinq ans plus tard.

Imaginaire de la fin

Vendredi 17 Septembre 2021
Encodage
Participant·e·s:
Gervais, Bertrand

À mi-chemin entre les ruines d’Hiroshima et le Ground Zero de New York, Bertrand Gervais explore son rapport à la violence extrême, à l’imaginaire de la fin et à la représentation de l’irreprésentable en littérature contemporaine.

S’immortaliser par l’art: entre l’éternité du monument et l’intensité de l’instant

Ce que je me propose de faire est d’interroger la pertinence ou ce qu’est véritablement le projet des biotechnologies à l’aune de ce que j’appellerais une double option éthique qui est présente dans le roman du Portrait de Dorian Gray. Je vais faire référence d’emblée, en introduction, à une scène importante du roman qui est au chapitre trois.

Mnemosyne

Université du Québec à Montréal

Au-delà de la fin. Mémoire et survie du politique, Sociocritique de la fiction d'anticipation contemporaine

Directeur·trice(s):
Guay-Poliquin, Christian
N° de la publication:
6
2014
À partir de trois fictions politiques d'anticipation, cet essai met en lumière une poétique de l'histoire qui affirme la survivance du projet moderne d'émancipation.

«O Machine!»: La machine universelle, une comparaison entre “The Machine Stops” (1909) de E. M. Forster et "The Diamond Age or A Young Lady’s Illustrated Primer" (1995) de Neal Stephenson

Cette présentation a pour but de comparer deux textes séparés de presque un siècle, mais dont les résonances sont surprenantes. Depuis Descartes, l'homme craint de n'être qu'une machine. Si au XIXe siècle, ère de la thermodynamique, la machine supplante le corps de l'homme, c'est son intelligence qui se voit remplacée par celle de sa création au XXe siècle avec les sciences de l'information.

La fin, la fin et la fin. Sociocritique de l'imaginaire écologique chez Antoine Volodine

Si l'oeuvre d'Antoine Volodine s'avère pertinente pour illustrer une filiation entre l'espace littéraire et l'imaginaire écologique, c'est qu'elle est concurremment déconcertante et révélatrice. Déconcertante parce que l'univers post-exotique mystifie tous les repères historiques, géographiques et temporels de façon à plonger le lecteur dans un monde fictif qui lui est néanmoins étrangement familier. Révélatrice parce que cette mystification permet de mettre de l'avant, à partir de ce monde parallèle marqué non seulement par la déroute des idéaux du passé, mais surtout par les lendemains de leur péremption, de nouveaux paradigmes d'intelligibilité de notre histoire passée, présente et à venir.

«Tapi dans mon bunker, je graverai sur le sol qu’il est inutile de courir»: écrire l’obsession et ses fins-du-monde

Cet entretien, entre Catherine d’Anjou et Pierre-Luc Landry, prend comme point de départ le roman Le Plan, écrit par Catherine d’Anjou. Suivant la formule de l’entrevue, cette discussion aborde les problématiques du topoï de la fin du monde et de la destruction tel que mis en place dans le roman ainsi que la représentation de la folie et de l’obsession. 

L’APOCALYPSE: RÉPÉTER, INTERROMPRE

Ce qui faisait peur maintenant étonne ou amuse. Ce qui suscitait angoisses et tremblements se retrouve sur les rayons des grandes surfaces ou dans les galeries d’art. La fin du monde n’est plus une vision effroyable, une menace d’anéantissement à ne pas prendre à la légère, mais une idée avec laquelle on joue. On s’amuse à se faire des peurs. D’aucuns diront qu’on n’y croit plus, mais en même temps, on en reprend constamment le récit.
S'abonner à RSS - fin