OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
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Parasiter le réel: rôle et (im)pertinence du personnage de Gabriel Rivages dans la trilogie «1984» d'Éric Plamondon
Romans fragmentaires autant que romans duels, les trois tomes de la trilogie «1984» d'Éric Plamondon associent chacun à une figure américaine (Weissmuller, Brautigan, Jobs) le personnage de Gabriel Rivages dont le destin est placé en écho à ces mythes. Singulier dans son histoire, Rivages reste toutefois un personnage faible, jouant un rôle de relais et de faire-valoir.
Les mots pour me dire. Le personnage comme «devenir-sujet» chez Chloé Delaume et Annie Ernaux
Le personnage est une structure textuelle qui a été mise à mal dans les cinquante dernières années. Simple outil d’une représentation bourgeoise pour certains, être fictif trop typé et invraisemblable pour d’autres, le personnage a surtout été attaqué en ce qu’il ne parlait pas vrai, marionnette agie par un narrateur et une idéologie mauvais ventriloques.
Présentation: de l'assignation à l'éclatement
Quelques lettres pour ne pas mourir: Maladie de l’hommage et temporalité queer chez André Roy
Nicholas Dawson livre un vibrant hommage au poète André Roy.
De l’écriture de l’oubli au diktat de la mémoire. Une collection très particulière «L’écriture et l’oubli» de Bernard Quiriny
La première nouvelle du recueil Une collection très particulière de Bernard Quiriny (2012) présente un écrivain imaginaire, Robert Martelain, incapable de se souvenir de ce qu’il a écrit la veille et même incapable de reconnaître son propre style dans les pages dont il est pourtant l’auteur: «La nuit effaçait tout.
De la tête aux pieds: poses et postures photographiques du sujet moderne chez la Castiglione et Robert de Montesquiou
Sous le Second Empire et la Troisième République, le portrait photographique permet à la comtesse de Castiglione et au comte de Montesquiou d’engager un vaste projet de configuration de soi par la représentation de leur corps dans diverses poses et mises en scènes, véritable legs mélancolique assurant la postérité de l’individu photographié, tout en révélant la fugacité du sujet capté par l’objectif.