espace

Mnemosyne

Université du Québec à Montréal

Chris Ware, architecte de la mémoire. La projection spatiale de la mémoire en bande-dessinée

Directeur·trice(s):
Galand, Maxime
N° de la publication:
05
2013
Partant de l'hypothèse que la bande dessinée permet, par sa forme même, une expression particulière de la mémoire, l'essai de Maxime Galand se penche sur l'oeuvre de Chris Ware.
Léveillé, Brigitte. Roulotte d'Alex
Léveillé, Brigitte

Habiter autrement. Pour nous permettre de rêver –et de tenter– une habitation écologique, solidaire et collective

Ce texte traitera de l’utopie d’une habitation écologique, solidaire et collective du territoire: pour la réhabiliter, défendre sa nécessité, pour nous convaincre d’en avoir l’audace. Juste avant, un détour par une expérience toute personnelle pour présenter d’où je viens et d’où je parle –à partir de quelle colère, de quelles déceptions, de quels espoirs également.

Judith Woodsworth: les distances habitées de la traduction

À partir de la parenté entre les notions de «distance habitée» et d'«univers interstitiel» développées par François Paré dans son essai «La distance habitée» et celle de «translational space» développée par Judith Woodsworth dans l'ouvrage «Translation and the Global City» qu'elle a dirigé, Pierre Nepveu offre une réflexion sur l'oeuvre de cette dernière.

The Expanse

Vendredi 21 Mai 2021
Imaginaire et culture pop
Participant·e·s:
Dominguez Leiva, Antonio
Després, Elaine
Machinal, Hélène
Gervais, Bertrand
Cornec, Jérémy

Cet épisode réunit Antonio Dominguez Leiva, Elaine Després, Hélène Machinal, Bertrand Gervais et Jérémy Cornec, qui discutent de la série télévisée de science-fiction américaine The Expanse (Syfy, Prime Video 2015-), basée sur la série de romans du même nom de James S. A. Corey. Ils abordent la biologie et la politique des Belters, le personnage de Miller, le space opera, Don Quichotte, le posthumanisme, la survie dans l'espace, les allégories historiques et bien d'autres choses encore.

Habiter et être habité·e·s dans les lieux confinés

Sara Bédard-Goulet s’inspire de l’installation vidéo The House (2002) d’Eija-Liisa Ahtila pour développer une réflexion théorique sur l’habiter dans les lieux confinés, permettant, suivant la psychose comme modèle, d’être habité·e·s par le monde, dans une forme d’écocosmopolitisme et d’individuation relationnelle qui s’oppose à un modèle frontalier ou membranaire souvent associés à ces lieux.

De la friche au jardin: Parcours d'une résilience dans «Le Pays où les arbres n'ont pas d'ombre» de Katrina Kalda

Que reste-t-il de la nature luxuriante dans un monde soumis à la production industrielle sans limite et sans égard pour le vivant? Comment survivre dans un environnement où tout, de l’air que l’on respire à l’eau que l’on boit, en passant par la nourriture que l’on mange, est empoisonné par la pollution? Est-il possible, dans ce système axé sur l’utilisation à outrance de l’ensemble des ressources, humaines comme naturelles, de développer un projet qui serait en harmonie avec le monde non-humain?

Évolution des jardins du Québec: vecteurs sociaux et artistiques

Dans son livre «Des jardins oubliés 1860-1960», Alexander Reford, historien et directeur des Jardins de Métis, déboulonne le mythe que l’horticulture au Québec aurait seulement véritablement pris forme à partir des Floralies internationales de Montréal en 1980 (Reford, 1999: vii). Quoiqu’il s’agisse d’un événement marquant, en réalité le jardin se manifeste sur le territoire québécois depuis déjà nombre de siècles. De nos jours, plusieurs de ces jardins anciens ont cependant disparu.

Le glanage dans la nature et la lecture. Parcours des «Chemins de sable» de Jean-Pierre Issenhuth

Glaner, c’est ramasser après la moisson. C’est aussi cueillir et recueillir, récolter ce qui souvent est oublié, grappiller, butiner et attraper au passage, un fruit comme une impression. Le glanage relève d’abord du geste sensible qu’il importe de découper en étapes cycliques, pour mieux les observer: celle du regard, en premier lieu, qui ne gagne rien à embrasser le champ dans son entièreté. Il ne serait alors perçu que comme immensité vide où plus aucune trace de légume ne subsiste: un horizon de terre retournée et de sillons dévastés. Ce que voient tous les regards, sauf ceux du glaneur et de la glaneuse. Le leur est précis : la tête doit être basse, les yeux posés au sol, sur le bout des bottes ou à quelques mètres tout au plus devant soi.

Pour une méthodologie de recherche botanique: voyages à Stardew Valley

Parmi tous les jeux de simulation agricole qui se multiplient et prennent de l’ampleur depuis la fin des années 20001, mon choix, pour faire l’expérience des jardins vidéoludiques, s’est arrêté sur le jeu indépendant Stardew Valley, développé par Eric Barone (ConcernedApe) et lancé par Chucklefish le 26 février 2016.

La médiation du jardin: modélisation et cartographie

Puisqu’ils mettent le travail de la terre au centre de leur jouabilité, les jeux de simulation agricole offrent la possibilité aux joueuses et aux joueurs de créer leurs propres jardins virtuels. Dans Stardew Valley, le travail est régi par le cycle des jours, des saisons, des changements météorologiques, du temps de croissance des plants. Dans ce cas, le jardin virtuel peut être pensé comme une modélisation des jardins réels.
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