Gilles Menegaldo
Cette semaine, Antonio Dominguez Leiva s’entretient avec Gilles Menegaldo, un des pionniers des études de la culture populaire en français, spécialiste de la littérature gothique, du cinéma d'horreur et des fictions policières.
Cette semaine, Antonio Dominguez Leiva s’entretient avec Gilles Menegaldo, un des pionniers des études de la culture populaire en français, spécialiste de la littérature gothique, du cinéma d'horreur et des fictions policières.
Au menu de ce deuxième épisode de la série «Encodage» des Balados OIC, trois extraits d’archives de communications rassemblés autour du thème de la vitesse: Mathieu Li-Goyette (Muscles, postures et vitesse: Flash Gordon et lʼinstitutionnalisation de lʼaction super-héroïque, 2016), Catherine Blais (La figure de la velocewoman, du papier au cliché, 2014) et Gérald Preher (En route vers la liberté: les automobiles dans les nouvelles de Richard Ford, 2016).
Sébastien Hubier, Christian Chelebourg et Juliette Fridli rejoignent Antonio Dominguez Leiva, Victor-Arthur Piégay et Clément Pélissier pour discuter et appronfondir les thèmes et les réflexions abordés durant le journée d'études.
Juliette Fridli s'intéresse aux traces visibles laissées par les héros du cinéma reaganien dans des road series plus récentes.
Le reaganisme est le fruit du sentiment de déclassement qui avait saisi les classes moyennes dès la première mandature de Nixon. De grandes chimères s’étaient alors emparées de l’Amérique: le crime, la corruption, l’anti-patriotisme seraient partout et seraient, partout, causés par les transformations sociétales intervenues au début des années 1960. Ce sont ces hantises que combattent invariablement les héros des séries reaganiennes, policiers et détectives, soldats de fortune et pionniers, pères de famille et vétérans, extraterrestres pelucheux et mères au foyer.
«Les personnages de Katniss et de Tris, des séries littéraires et cinématographiques The Hunger Games de Suzanne Collins et Divergent de Veronica Roth, sont deux exemples de ces héroïnes guerrières et populaires qui incarnent des corps rebelles. Autant comme personnages que dans les représentations, la dystopie incarnerait donc cette rébellion face à l’ordre établi, comme le mentionne Amanda Craig: “All good dystopian novel are driven by the will to resist conformity”.
C’est dans les temps louis-philippards que le sens d’utopie a changé: l’utopie, ce n’est plus simplement une conjecture philosophico-littéraire de distanciation cognitive, Verfremdung, c’est ce qui est rejeté par les esprits pondérés hors du possible, présent ou futur. Le socialisme, néologisme apparu vers 1832, toutes écoles confondues, est à ce titre montré utopique dans son essence.
Mathieu Li-Goyette aborde, dans cette présentation, les lignes de vue qui composent un comic strip de Superman, celui publié le 31 décembre 1939, conçu par Jerry Siegel et Joe Shuster.
Dans cette communication, André-Philippe Lapointe traite de l’oeil maudit du gardien dans deux oeuvres de comic book monumentales: Watchmen et Original Sin.
Si les années quatre-vingt donnent lieu à l'apogée du blockbuster et, par extension, à l'age d'or du cinéma d'action, cette décennie est également marquée par l'émergence d'une nouvelle star qui n'aurait dû jamais exister. Schwarzenegger, avec son accent coupé au couteau, sa stature hors du commun et son jeu figé, n'aurait, logiquement, jamais pu faire carrière au cinéma. Or, aucune logique n'ayant pu dompter les heighties, l'ambitieux autrichien s'est hissé au sommet de Hollywood en devenant l'acteur le plus lucratif de son époque.