Cloverfield. L'événement, est-ce possible?
Sébastien Hubier s'intéresse à l'événement dans la saga Cloverfield, et tout particulièrement dans le premier des trois films.
Aire de recherche consacrée aux figures centrales de l'imaginaire contemporain.
Sébastien Hubier s'intéresse à l'événement dans la saga Cloverfield, et tout particulièrement dans le premier des trois films.
Dans cet épisode sous forme d'entretien, Antonio Dominguez Leiva discute avec Megan Bédard de son ouvrage «Xénomorphe: Alien ou les mutations d'une franchise», publié aux éditions Ta mère en 2020. Ils abordent la franchise «Alien» en général, qu'il s'agisse des films, des bandes dessinées, des jeux vidéo ou des romans, mais aussi la façon dont se construisent aujourd'hui les univers transmédiatiques dans la culture populaire.
Dans ce deuxième épisode, David Bélanger, Jean-François Chassay, Claudia Bouliane, Elaine Després, Sébastien Roldan, Judith Sribnai, Pierre Popovic et Geneviève Sicotte interrogent la figure du masque dans le contexte de la pandémie actuelle, sous ses coutures littéraires, culturelles et cinématographiques.
Sébastien Hubier anime une table ronde avec les participant.e.s afin d'approfondir les thèmes et les réflexions abordés durant la journée.
Caroline Barbier de Reulle s’intéresse aux musiques diégétiques, entendues ou jouées par Columbo, dans la célèbre télésérie. La présentation se divise en trois parties : d’abord, une identification des musiques qu’on peut qualifier d’aberrantes ; puis, une réflexion sur la symbolique des titres choisis ; finalement, une étude des utilisations particulières des performances musicales de Columbo.
«Onze ans après avoir quitté l'antenne de NBC, Columbo débarque sur ABC le 6 février 1989. À sa première apparition sur le nouveau network, dans un décor urbain nocturne et enfumé, il prend des airs de privé parodique lorsqu'il allume un cigare au volant de sa 403. Les fans n'ont pas manqué de souligner ce que cette entrée en scène a d'artificiel. Le site columbophile.com déplore un plan visiblement filmé en studio et conclut à un tournage au rabais.
«L’originalité de la série Columbo, qui brise la structure narrative de la série policière tenant sur le "whodunit", a sans aucun doute assuré sa postérité. Tout comme l’ont fait sa vieille Peugeot, son trench-coat, son amour du chili con carne et, bien entendu, son expression favorite "Just one more thing", dans lesquels on peut reconnaître ce qui est possible d’appeler les styles aberrants du détective. Ces styles sont, selon Deuleuze, des mouvements qui laissent dans la stupéfaction.
«On peut dire d’emblée que la principale caractéristique -et le succès planétaire et intergénérationnel- de la ''formule Columbo'' tient à la rencontre entre un procédé, l’énigme policière inversée, une mythologie, qu’on peut résumer comme celle de l’underground genius, et une idéologie, la tension entre les classes sous-tendant l’American Dream.» Antonio Dominguez Leiva étudie cette fameuse formule depuis ses orginies littéraires et hitchcockiennes jusqu'à son déploiement dans la série télévisuelle.