Figures contemporaines

Aire de recherche consacrée aux figures centrales de l'imaginaire contemporain.

Personnages liminaires dans le théâtre de Bernard-Marie Koltès

En 20 ans, Koltès, le dramaturge français contemporain le plus joué au monde est devenu un «classique» et ses personnages, depuis le premier grand livre à lui consacré, celui d’A. Ubersfeld en 1999, ont fait l’objet de multiples analyses: incomplets, inachevés, marginaux, ils ne cessent d’échafauder au fond des transactions impossibles.

L'idiot en souverain. Figure de l'oubli et du politique dans «Oublier Elena» d'Edmund White

"Le roi est mort, vive le roi!" Soit. L'adage ne surprend plus personne. Mais qui est le roi? Que sait-il? Comprend-t-il dans quelle situation il se trouve plongé et quelle tâche l'attend? Et s'il fallait que le roi soit un idiot, un être dépourvu de connaissance et de raison, un de ces êtres dont on peut dire qu'il est avant tout constitué d'un manque, d'une absence.

Imagining the United States in the Photojournalism of Paris Match, 1949-1953

In March 1949, French media mogul Jean Prouvost launched Paris Match to be a French language equivalent of the U.S. American magazine Life that could carry its weight through its mixture of large photographs and accompanying pithy prose. In Paris Match’s infancy, France faced a turbulent, exciting period of reconstruction and reconciliation after the Second World War, which was bolstered by cultural, economic, and political assistance from the United States government’s Marshall Plan (1948-1953).

Les regards d'Ulysse, de Josef Koudelka et de Théo Angelopolos

En 1994, Joseph Koudelka est sollicité par le producteur, Eric Heumann, qui lui demande de suivre la réalisation du Regard d’Ulysse, le film que Théo Angelopoulos est sur le point de commencer à tourner. Il ne s’agit pas pour lui d’être photographe de plateau: on fait appel à Joseph Koudelka pour sa connaissance des Balkans, de l’histoire, car on se trouve en quelque sorte face à deux actualités: celle du tournage du film, et celle de la guerre, une de plus à la fin d’un siècle dont on 
dira qu’il est allé «de Sarajevo à Sarajevo».

Lost in the Funhouse: espace et langage dans le labyrinthe infini de la fiction

John Barth, malgré qu'il s'en défende, est probablement un des plus éminents représentants de ce groupe d'écrivains des Etats-Unis qu'on a qualifiés de «postmodernes». Au cours des trente dernières années il a contribué, avec d'autres auteurs comme John Hawkes, William Gass, Donald Barthelme, Robert Coover et Gilbert Sorrentino, à une redéfinition de la fiction américaine.
S'abonner à RSS - Figures contemporaines