Ingouvernablement femme
«Qu’on la reconnaisse ou non, qu’on la consomme ou non, la femme ingouvernable se donne existante au sein du paysage contemporain. Cette existence m’intéresse et, surtout, de savoir sous quelles modalités elle existe.»
«Qu’on la reconnaisse ou non, qu’on la consomme ou non, la femme ingouvernable se donne existante au sein du paysage contemporain. Cette existence m’intéresse et, surtout, de savoir sous quelles modalités elle existe.»
C’est au mois de novembre 2014 que j’ai commencé à me concentrer sur un projet que j’avais en tête depuis environ un ou deux ans et qui allait finalement porter le titre «Animaux noirs sur blancs». Très simplement, j'achetais de petits cahiers de marque Canson à code barre unique dans les différents Omer DeSerres montréalais pour y apposer des dessins sur une quinzaine de pages, et ce, de façon assez discrète.
Je vais débuter en parlant des fictions post-apocalyptiques. La trame narrative est toujours la même: une personne ou un groupe de personnes essaient de survivre dans un environnement hostile ou stérile.
Martine Delvaux aborde l'invisibilisation des hommes et l'extrême figuration des femmes, la transparence du masculin et le technicolor féminin, la disparition des unes qui fonctionne comme une monstration et l'ultra représentativité des autres, qui a pour effet leur invisibilisation.
Comment les identités sexuelles s’expriment-elles dans la musique et la culture rock? Pour tenter de répondre à cette question, nous analyserons la chanson «Marilyn» du groupe français Indochine, dont le vidéoclip rend hommage au performeur androgyne Marilyn Manson.