Afrique du Sud

Faire monument: amnésie collective et monument littéraire dans l’œuvre de Joséphine Bacon, Koleka Putuma et Igiaba Sciego

À travers une lecture croisée de l’expérience poétique de Joséphine Bacon, Koleka Putuma et Igiaba Sciego, Micol Bez explore le fonctionnement d’une dialectique excessive de l’amnésie qui aboutit à une écriture non-pacifiée, toujours en conflit. Dès que l’on commence à commémorer, il y a le risque de soustraire la mémoire à la vie et à l’espace des corps désirants qui seul peut être le prélude au politique.

«Let me tell you something, Apartheid is alive and well»: carte blanche offerte à l'autrice sud-africaine, Sindiwe Magona, suivie d’une lecture bilingue de «Mother to mother» («Mère à mère»)

Invitée d'honneur de la présente journée d'étude, l'autrice sud-africaine Sindiwe Magona profite de la carte blanche qui lui a été offerte afin de livrer un vibrant témoignage sur la situation de l'Afrique du Sud d'hier à aujourd'hui. Sa prise de parole est suivie d'une lecture bilingue d'un extrait de son roman Mother to mother (Mère à mère), aux côtés de la traductrice Sarah Davies Cordova.



L’Afrique en circulation: figures, discours, pratiques

Animée par le poète Rodney Saint-Éloi, cette table ronde réunit Sarah Davies Cordova, traductrice du livre Mère à mère de Sindiwe Magona, Alain Serge Agnessan, chercheur et poète, Dan O'Meara, politicologue et militant anti-Apartheid, Isaac Bazié, professeur au département d'études littéraires de l'Université du Québec à Montréal, et Janny Montinat, étudiante, autour du thème de la circulation.

De la nation rêvée par Mandela à la situation actuelle: carte blanche offerte au politologue et militant anti-Apartheid, Dan O'Meara

Le politologue et militant anti-Apartheid, Dan O'Meara, pose un regard critique sur la période de transition qui débute le 2 février 1990, jour de l'annonce de la libération de Nelson Mandela et de la légalisation du Congrès national africain (ANC) par le président Frederik De Klerk, et se termine en mai 1994 par la prise du pouvoir par l'ANC. Il nous partage ses pistes de réflexions afin de comprendre les raisons qui expliquent la situation actuelle de l'Afrique du Sud.

Extraits lus de «No more lullabies», de «Chère Ijeawele, ou un manifeste pour une éducation féministe», de «Oui mon commandant!» et de «Peau noire, masques blancs»

Afin de marquer le début de la journée d'étude «Apartheid, 25 ans après. Débats, témoignages, lectures, réflexions», Laura Doyle Péan lit un extrait de No more lullabies du poète Mafika Pascal Gwala, Florence Blain Mbaye un extrait de Chère Ijeawele, ou un manifeste pour une éducation féministe de Chimamanda Ngozi Adichie et, finalement, Elvira Kamara-Nangnigui nous offre deux extraits: ceux de Amadou Hampâté Bâ, Oui mon commandant!, et de Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs.

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