Image et perception des espaces résiduels urbains
Depuis un certain temps, je m’attarde à la révélation des espaces résiduels urbains (friches, zones limitrophes entre le public et le privé, lots vacants, terrain vague, ruines industrielles, etc.) (Lacroix, 2008). Ces lieux, malgré leur connotation négative ou leur condition d’espaces liminaire, participent néanmoins à l’identité de la ville. Ce sont des zones qui offrent une dilatation des usages et fonctions urbaines normalisés et de ce fait, sont des lieux privilégiés pour catalyser des modalités d’occupation différentes au sein de la trame urbaine.