récit

Dits SDF: l'absence de logis dans L'Équipée malaise, une interrogation échenozienne de l'habiter

«Mon intérêt pour l’habiter dans l’œuvre d’Echenoz m’a amené aujourd’hui à m’interroger par la négative sur son absence. À partir de la forme plus spécifique de l’absence d’habitation et, donc, des personnages dits “sans domicile fixe”. Si l’errance est chose courante dans l’œuvre de Jean Echenoz, l’absence complète de logement l’est moins. La figure du sans-logis est toutefois abordée sous la forme de l’itinérance voyageuse de Victoire dans Un an et de celle plus délimitée de Charles Pontiac dans L’Équipée Malaise

Où est passé le roman policier? Disparition et saturation chez Jean Echenoz

«On le sait, chez Echenoz, les gens et les objets ont une propension assez hors du commun à s’égarer, à disparaître et à s’évaporer. Ce qu’on constate, c’est que ces disparitions suscitent la plupart du temps des enquêtes et sont donc l’un des moteurs narratifs privilégiés. Mais en même temps, l’intrigue, bien qu’elle revête les apparences du polar dans un certain nombre de textes, ne parvient pas vraiment à adhérer aux schémas attendus du roman policier.

L’évolution de Donjons & Dragons: «Ravenloft» et «Tomb of Horrors» en 2017

Dans It’s All a Game (2017), Tristan Donovan conclut: «[...] board games continue to evolve to reflect our needs and desires and our outlook on life» (p. 256). Cette déclaration, bien ancrée dans l’histoire du jeu de plateau, semble tout à fait adéquate pour tout type de jeu. Donjons & Dragons, le premier jeu de rôle tel qu’on le connait à titre de divertissement populaire, a maintenant plus de 40 ans. Le jeu vient de démocratiser le design de son système de règles dans sa 5e édition dans l’espoir de plaire autant à l’expert qu’au néophyte.

Composer avec l'innommable: écritures contemporaines de l'enfance souffrant

Cette conférence, qui reprend les grandes lignes de la problématique de la thèse d’Émilie Brière, Écrire la souffrance de l'enfant au tournant du XXIe siècle: le récit à l'épreuve de l'innommable, porte sur six récits parus en France dans les quinze dernières années et qui ont en commun traiter la représentation de la souffrance de l'enfant comme une pierre de touche sur laquelle s'éprouve aujourd'hui la valeur de la littérature.

Table ronde: voyage et processus de création

Cette table ronde réunit quatre écrivains reconnus pour leurs écrits de voyage et propose une discussion autour des principaux enjeux relatifs à l'écriture des récits de voyage ainsi que de l'influence que peut avoir l'expérience du voyage sur celle de la création. Les intervenants et intervenantes discutent notamment de l'impact du voyage sur le style de l'oeuvre, sur les choix éthiques et esthétiques qui doivent s'opérer lorsqu'un écrivain écrit à partir d'une expérience de voyage, et de la place de la fiction dans les récits tirés d'une expérience réelle.

La narration combinatoire: l’écriture en mouvement

La littérature doit sortir des limites du livre pour inventer de nouvelles formes et produire des textes qui entrent en résonance avec le monde dans lequel nous vivons. La narration connectée c’est la façon la plus classique de raconter une histoire. Elle est prédéfinie, maîtrisée mais fermée et peu évolutive, tandis que la narration combinatoire est liée à un flux de données. Elle est vivante, ouverte et évolutive. Un parcours à travers un ensemble structuré de contenus qui se combinent dynamiquement les uns aux autres pour générer un récit inédit.

Mutations numériques du biographique: docu-twitter et filatures facebook

Les dispositifs médiatiques contemporains peuvent devenir, dans le cadre de l’écriture biographique, une manière d’acquérir autant que de diffuser le récit de vie, modifiant au passage ses structures et ses finalités. À partir du documentaire-tweet Madeleine Project de Clara Beaudoux (2016) et du livre d’art The (Un)Secret Life of Samantha C. d’Héla Lamine (2015), nous étudierons les possibilités qu’offre le numérique dans la construction d’un récit biographique.

S'abonner à RSS - récit