OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
récit
Le souci de l'effacement: Insignifiance et poétique narrative chez Jean-Philippe Toussaint
Déjouer: imaginaires de la fiction romanesque dans «Les Failles de l'Amérique» et «L'Acquittement»
Avoir le sens des valeurs: le difficile pluriel de la sémiotique narrative
L’autofiction comme un appel aux armes: la musique mobilisatrice d’Emilie Autumn et de Otep
Dans le cadre de cette communication, je me pencherai sur l'oeuvre de deux artistes qui ont su investir les sphères du métal et de l'industriel, soit Otep Shamaya et Emilie Autumn.
La construction des condos. Journal de terrain
Dans un quartier en voie de gentrification, des promoteurs immobiliers ont fait disparaître la vieille station-service à l’abandon depuis quelques années. Sur le terrain vague qui s’étale à présent sous nos yeux, on a planté une panneau annonçant l’inéluctable: la construction d’un bloc de condominiums de six étages, un grand bloc de briques beiges comprenant des logements clé en main, un stationnement intérieur ainsi qu’une terrasse sur le toit.
Histoires inachevées: «Immatériel» et les récits disparus
L’histoire de Theresa Hak Kyung Cha est fascinante: l’artiste était écrivaine, productrice et cinéaste. Malheureusement, elle vécut une très courte vie, laissant ainsi de nombreuses œuvres inachevées. En 2015, le Centre Phi à Montréal monte une exposition multimédiatique autour de ses compositions inachevées: Immatérielle.
Un désastre qui n’en finit plus: Achab et Moby Dick, deuxième round
Le dernier et récent roman de Pierre Senges, Achab (séquelles), réunit de manière spectaculaire ces deux principaux vecteurs de son œuvre: la littérature et le désastre.
Reprenons la célébrissime formule de Marx dans le 18 brumaire de Louis Bonaparte: "Tous les grands évènements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. La première fois comme tragédie, la seconde comme farce".
Miniaturisation, renversement, changements d'échelle: la destruction comme dispositif narratif dans la littérature
Je propose d’examiner trois œuvres aux intrigues remarquablement semblables. Trois œuvres où la mise en acte de la destruction est ironisée ou atténuée grâce à diverses stratégies narratives et descriptives.
Dans le roman Au plafond d’Éric Chevillard, un homme qui porte perpétuellement une chaise renversée sur sa tête, comme une sorte de carcan, rêve de détruire la ville, détruire toutes les cloisons et tous les murs et vivre avec ses comparses aux plafonds des immeubles.