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Pierre Guyotat, le travail du corps: évolution d’une posture d’auteur

«Voulez-vous faire un livre? Prenez plusieurs livres. Vous détachez un feuillet ici, un feuillet là. Vous faites une préface et une postface. Vous prenez un pseudonyme. Vous dites que vous êtes mort de consomption ou que vous vous êtes lavé la cervelle avec du plomb. Vous servez chaud et vous escamotez le plus joli petit succès qu'il soit possible de voir.» (Théophile Gauthier)

Le capital de visibilité: valeur ou antivaleur au sein de la production littéraire québécoise?

«S'interroger sur le rapport entre l'écrivain et les médias s'entreprend dans le contexte de l'évolutive omniprésence des interfaces numériques dans notre rapport à la diffusion des oeuvres littéraires. Constamment en mouvement, le champ des médias nous propose une redéfinition constante de son objet.»

Quelques mots sur la professionnalisation artistique

«S'ils devaient encourager la prise de risque et l'expérimentation, les centres d'artistes autogérés sont devenus de dociles petits musées asujettis à la course aux subventions et à leurs exigences de rentabilité. L'historienne de l'art Anne-Marie Bouchard observe l'échec de la critique institutionnelle intégrée à même le discours muséal, observable entre autres par l'inclusion de pratiques artistiques et curatoriales qui critiquent ouvertement les institutions dans lesquelles elles évoluent.

Mettre du beurre dans les épinards: pratiques du jardin dans un monde dystopique

Dans le roman «Le Potager», Caroline, la protagoniste, participe à un projet de quartier consistant à construire un potager afin d'y planter légumes et fruits qui serviront à nourrir le voisinage. Loin d'être une activité de plein-air ou un loisir de centre communautaire, il s'agit avant tout de pouvoir s'approvisionner en produits frais. Depuis plusieurs mois, une épidémie d'un virus mortel inconnu confine la population chez elle. Les magasins fermant peu à peu, par épuisement des stocks non renouvelés et surtout par manque de personnel malade, voire décédé, l'État se trouve obligé de fournir les denrées nécessaires à la survie des différentes villes.

La fiction: une catégorie opératoire pour défendre l’art?

«Faut-il protéger davantage la création que les autres formes d'expression? Si oui, comment défend-t-on l'art autrement que par l'argument de l'exception artistique? Cet argument part du présupposé qu'il faut appréhender l'oeuvre d'art, et en particulier l'oeuvre littéraire, avec des catégories de réception distinctes des autres formes d'expression. On se heurte alors à la question insoluble de la définition de l'art et de ses limites.

Ce qu’il en reste, ce qu’il en restera: de l’expérience et du problème de la mémoire

«Les institutions ne seront jamais plus que la somme des individus qui la composent. Les institutions sont mobiles. Elles semblent lourdes. Elles semblent immuables. Elles ne le sont pas. […]

Est-ce qu'on a le luxe de se priver de certaines institutions qui sont en contact direct avec les nécessités du terrain? Je ne crois pas.»

L’imaginaire social, objet de l’histoire culturelle: usages, portée et valeur d’un concept

Lors de cette communication, Alex Gagnon propose une synthèse essentiellement théorique autour du concept d’imaginaire social, du point de vue de l’histoire culturelle, perspective qui n’en exclut pas d’autres, mais qui est celle dans laquelle s’inscrivent les réflexions menées par A. Gagnon. 

La base de données des collections, centre névralgique du musée. Intervention suivie d’une visite d’Eluard/Picasso

Dans son intervention, Anne Yanover du Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis présente la question de la base de données dans un contexte muséal. Elle s'intéresse, plus précisément, aux problématiques liées à la gestion de collections muséales.

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