anthropologie

Conférence

Université du Québec à Montréal

Introduction à la géopoétique

Bouvet, Rachel
«Qu'est-ce que la géopoétique? La géopoétique vise à développer un rapport sensible et intelligent à la terre sur laquelle nous vivons, en élaborant une nouvelle manière d'envisager les rapports entre les disciplines artistiques et scientifiques.»

Penser l'enquête de terrain en études littéraires

L’étude des littératures des sous-/contrecultures se présente souvent comme une archéologie de mouvements défunts et se conjugue ordinairement au passé. Mais qu’en est-il des sous-/contrecultures en train de se faire? Je propose, à partir de mon expérience auprès des beatsters américains, d’explorer une anthropologie du littéraire inspirée des méthodes des sciences sociales. Comment peut-on utiliser l’observation de terrain pour construire de nouveaux corpus? Quel intérêt y a-t-il à quitter le confort de l’université pour jouer au détective dans les cafés, les squats et les bars?

Conférence

Université du Québec à Montréal

Une littérature Antigone: écrire pour enterrer ses morts

Watthee-Delmotte, Myriam
Au fondement anthropologique, l’homme est le seul être vivant qui enterre ses morts. Au fondement de toutes les cultures, la littérature participe aux rites funéraires et à l’élaboration du deuil. Quelles spécificités le monde actuel présente-t-il à cet égard?

La raison graphique dans «L’Amant de la Chine du Nord» de Marguerite Duras: mise en scène du personnage littératien comme vecteur de transmission.

«L’Amant de la Chine du Nord» est l’un des derniers textes écrits par Marguerite Duras: il marque l’un des points finaux d’une vie passée à écrire, et clôt définitivement le cycle indochinois retraçant le thème –et ses (nombreuses) variations- de la rencontre avec l’amant Chinois. Bien moins populaire que son hypotexte «L’Amant», il n’en reste pas moins un roman d’une grande richesse interprétative car s’y mêle jusqu’à l’excès tout ce qui a fait le succès de la mythologie durassienne.
Mons, Alain

Regards renversants en arts contemporains. L’indiscipline anthropologique

L’étude des sciences humaines et sociales renvoie à la question du regard. Nous parlons de l’acte de regarder le monde dans ses processus mentaux et physiques, et aussi métaphysiques. Dans une démarche anthropologique il s’agit d’apprécier, de signifier, des mondes qui sont exposés, prenant des formes conceptualisées, descriptives, narratives. L’écriture est inextricablement reliée au regard sur les environnements naturels et culturels.

Uhl, Magali

Cultures vernaculaires et «survivances». Réflexivité et agentivité dans deux installations vidéos entre art et anthropologie (C. Henrot et S. Hiller)

Fruit de débordements et de rencontres souvent impensés, les rapports entre l’art et l’anthropologie sont aujourd’hui interrogés aussi bien par l’actualité d’une discipline universitaire qui a dû s’adapter au redéploiement de son champ de compétence, qui de contextuelle (les territoires, les sociétés) est devenue davantage conceptuelle (un regard, une posture épistémique) et ancrée dans la globalisation (Appadurai, 1996; Augé, 1994), que par la transformation du périmètre artistique lui-même qui épouse de plus en plus les contours du social en s’appropriant ses problèmes et ses questions (Lamoureux et Uhl, 2015).

S'abonner à RSS - anthropologie