OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
2000-2010
Table ronde. «Nom de code: Cloverfield»
Antonio Dominguez Leiva anime une table ronde avec les participant.e.s afin d'approfondir les thèmes et les réflexions abordés durant la journée «Nom de code: Cloverfield».
Cloverfield, du franchissement de l’espace au franchissement de la dimension
«La saga [Cloverfield] nous présente trois milieux qui sont différents: Manhattan et ses tunnels; un bunker en Louisiane; une station spatiale, mais ils ont tous en commun d'être sujet à l'isolement.» Dans sa communication, Juliette Fridli s'intéresse à «l'isolement et ce que ses lieux peuvent représenter.»
Entre peur et horreur: «C’était une belle journée»
Pour débuter sa communication, Lorène Trémerel pose l'hypothèse que malgré la «volonté d'éveiller véritablement les consciences, la saga Cloverfield provoque davantage une peur psychologique nous amenant à réfléchir sur notre condition humaine et les désastres que provoque le passage de l'être humain sur Terre.»
Le Cloververse: la trilogie et au-delà
Victor-Arthur Piégay propose que la saga Cloverfield est «une trilogie "accidentelle" puisque 10 Cloverfield Lane et The Cloverfield Paradox n'ont pas été envisagés comme des suites directes du premier film.» Il s'intéresse à l'univers fictionnel que forme malgré tout l'ensemble: le Cloververse.
Cloverfield. L'événement, est-ce possible?
Sébastien Hubier s'intéresse à l'événement dans la saga Cloverfield, et tout particulièrement dans le premier des trois films.
Megan Bédard et le xénomorphe
Dans cet épisode sous forme d'entretien, Antonio Dominguez Leiva discute avec Megan Bédard de son ouvrage «Xénomorphe: Alien ou les mutations d'une franchise», publié aux éditions Ta mère en 2020. Ils abordent la franchise «Alien» en général, qu'il s'agisse des films, des bandes dessinées, des jeux vidéo ou des romans, mais aussi la façon dont se construisent aujourd'hui les univers transmédiatiques dans la culture populaire.
«Égarer le lecteur» comme on envoie les naïfs «se noyer au couchant». Présences de l'alchimie dans «La Réfutation majeure» de Pierre Senges
«La Réfutation majeure est un texte présenté comme la version française, établie en 2004, d’un texte attribué à Antonio de Guevera (1480-1548), qui était le confesseur et le conseiller de l’empereur Charles Quint.
Habiter et être habité·e·s dans les lieux confinés
Sara Bédard-Goulet s’inspire de l’installation vidéo The House (2002) d’Eija-Liisa Ahtila pour développer une réflexion théorique sur l’habiter dans les lieux confinés, permettant, suivant la psychose comme modèle, d’être habité·e·s par le monde, dans une forme d’écocosmopolitisme et d’individuation relationnelle qui s’oppose à un modèle frontalier ou membranaire souvent associés à ces lieux.
Déjà la préhistoire?
«La nouveauté de la technologie numérique serait-elle à la fois trop loin et trop actuelle, trop associée à notre présent, trop rapidement transformée pour permettre aujourd'hui une relecture distanciée?», c'est la question que pose le participant. Pour y répondre, il se penche sur deux romans québécois: Programmeurs à gages (1986) de Jacques Bissonnette et Copies coformes (1989) de Monique Larue, tous deux publiés alors que l'accès à l'Internet se démocratise.