dernières brèves
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Le plus séduisant des nerds S'étant engagé très tôt dans une entreprise d'auto-théorisation servant à expliquer l'œuvre qu'il cherchait à mettre au monde, et s'évertuant dans cette œuvre à mettre en pratique ce qui relevait d'abord de l'hypothétique, Wallace a en quelque sorte court-circuité la réception de son travail, faisant des critiques les plus enthousiastes des perroquets paraphrasant ce qui se trouvait déjà là, sous leurs yeux. |
par Simon Brousseau 14 sep |
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Le Bonheur ou l'art de la perte Le texte devient la possibilité de mieux voir le matériau du monde en l’usant, en le fatiguant. Le texte deviendrait dans cette optique un tissu conjonctif, un liant et un lisant du monde. Ce dé-corps, n’est-ce pas aussi une déroute, puisqu’il n’y a «[p]as même l’idée d’un trajet, d’une destination»? Peut-être y a-t-il un point de rencontre entre cette idée et une société qui fait la promotion de la vitesse, de l’efficacité à tout prix. Ce dé-corps c’est accepter de s’abandonner aux lieux et entrer avec eux dans une entière complicité, les faire participer à l’espace de notre corps.
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par Bordeleau, Benoit 22 déc |
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Le Japon de poche Le roman construit un univers fictionnel fantasmé où la littérature fait loi, univers qu’il s’amuse à déconstruire par la suite. Après avoir monté une à une les pièces de son édifice romanesque, le narrateur le fait s’effondrer tel un château de cartes. Il reprend les récits japonais pour mieux mettre à nu le dédale fictionnel qui lui a permis d’échafauder cette fiction.
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par Dufour, Geneviève 15 déc |
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Le sens à l’épreuve de la mort Systématiquement, Forest montre comment les discours échouent – autant que le sien propre et c’est ce qui fait toute sa force –, dans leurs tentatives à rendre compte de la mort. Pourtant, les discours sur la souffrance réussissent à toucher à quelque chose, si ce n’est que son absurdité. Cette hésitation entre la critique et l’aveu – la reconnaissance d’un paradoxe – sous-tend entièrement l’essai de Forest.
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par Hope, Jonathan 15 déc |
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Quand savons-nous que c'est terminé? Texte au statut générique incertain, puisque aucun genre n’est formellement identifié dans l’édition courante, Les Baldwin met en scène un univers post-historique. De l’Amérique du nord telle que nous la connaissons avec ses frontières et ses villes, il ne reste plus que des terres dévastées, vidées de presque toute faune et flore, des terres peuplées par quelques rares Baldwin, préoccupés avant tout par leur survie. Où sommes-nous précisément? En quelle année? |
par Gervais, Bertrand 15 déc |
