En 1949, l’ingénieur néozélandais Bill Phillips a inventé le Monetary National Income Analogue Computer (MONIAC). À l’époque, Phillips était étudiant à la London School of Economics et n’avait pas encore mis au point la courbe pour laquelle il est aujourd’hui connu. Le MONIAC mérite qu’on s’y attarde pour sa portée métaphorique. Il s’agit d’une machine hydromécanique qui servait à modéliser le fonctionnement de la macroéconomie afin de simuler différents scénarios de politique budgétaire et monétaire en Grande-Bretagne.
L’analyse du discours consiste à étudier les fonctions du langage plutôt que la structure interne de la langue. Bien que les philosophes grecs s’y soient intéressés dès l’Antiquité, l’intérêt pour ce domaine n’est revenu en force qu’au XIXe siècle lorsque les philologues, puis les linguistes, ont repris le flambeau. Aujourd’hui, l’analyse du discours est fortement ancrée dans l’interdisciplinarité et tend à adopter une approche critique.
On connaît tous sans doute l’histoire de cette grenouille qui, plongée dans une cuve d’eau bouillante, se débattra pour en sortir. Si toutefois on la pose dans une cuve d’eau à la température de la pièce et que l’on en augmente par la suite la température jusqu’à ébullition, la grenouille s’ébouillantera – sa mort sera la conséquence de l’adaptation à son environnement.
Damian Tambini’s article, “What are Financial Journalists For?” (2010) is insightful and worthwhile in framing its argument in terms of how financial journalists themselves understand their role in corporate governance and the broader ethical responsibilities of their profession. Tambini suggests that a better understanding of the laws, regulatory and self-regulatory mechanisms structuring business and financial journalism can help us understand the media’s relative inattention to risks in the banking sector prior to the 2007 credit crisis.
Dans mon dernier billet, je commentais l’usage que fait Ianik Marcil d’un passage tiré de Friedrich Nietzsche. Si le but n’était que de repérer une faute d’interprétation, le débat n’intéresserait personne d’autre que lui et moi.
L’économiste Ianik Marcil a récemment publié le livre Les passagers clandestins : métaphores et trompe-l’œil de l’économie, dans lequel il propose une étude des métaphores à partir de son champ d’étude, l’économie. Métaphoriquement, il qualifie ces métaphores de « passagers clandestins » (une traduction possible de free riders) qu’il associe souvent, comme l’indique le titre, à des « trompe-l’œil ». La différence entre les deux est assez mince; il l’exprime ainsi :
Reading together David Harvey’s two books A Brief History of Neoliberalism (Oxford, Oxford University Press, 2005, hereafter cited B) and his earlier The Condition of Postmodernity: An Enquiry into the Origins of Cultural Change (Cambridge, Blackwell, 1992, hereafter cited C) allows one a singular attempt to think both the shift from Fordist-Keynesian embedded liberalism to neoliberalism and that from modernism to postmodernism as one from rigidity to flexibility.