Roundtable discussion
Université du Québec à Montréal

La matérialité du livre d'artiste

Wednesday 13 April 2011

Le 13 avril 2011 s'est tenue une table ronde, organisée par le comité étudiant de Figura, intitulée «La matérialité du livre d'artiste». Avec la participation d'Andrée-Anne Dupuis-Bourret, Gabriel Tremblay-Gaudette et Céline Huyghebaert.

 

Programme de la table ronde

Cliquez sur le titre d'une communication pour accéder à l'archive.

 

Organisation de la table ronde

Le comité étudiant de Figura est constitué de quatre étudiants membres du Centre (de l’UQAM et de l’Université Concordia), élus annuellement. Le mandat du comité consiste premièrement à organiser des événements permettant de rassembler les membres étudiants de Figura, afin de faciliter les échanges entre ces derniers. Ces événements peuvent aller des échanges académiques (tels que notre journée d’étude annuelle) à des rencontres plus informelles. 

Le deuxième volet du mandat du comité est d’assurer certains aspects de la liaison entre Figura et ses membres étudiants, notamment concernant le financement des projets. D’une manière générale, le rôle du comité est d’être à l’écoute des étudiants et de les assister dans leurs démarches et leurs initiatives. Les suggestions et propositions de la part des membres étudiants de Figura sont donc les bienvenues.

Les tables rondes du comité étudiant de Figura ont pour mission de donner aux jeunes chercheurs l'occasion de présenter leurs travaux et d'en discuter entre étudiants en partageant des intérêts similaires.

To cite this document:
Comité étudiant de Figura, (org.). 2011. La matérialité du livre d'artiste. Round Table hosted by Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. Montréal, Laboratoire NT2, 13 avril 2011. Documents vidéos. Available online: l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/en/evenements/la-materialite-du-livre-dartiste>. Accessed on May 1, 2023.

Le livre d'artiste à l'ère de la reproductibilité numérique

«J'aimerais un jour voir des livres d'artistes bien en vue les rayons des supermarchés, des drugstores et des boutiques d'aéroports». Ce voeux, exprimé en 1967 par Lucy Lepard et raporté par Daniel Blouin, ne pourrait être rendu possible, selon Blouin, que par l'utilisation d'un média de masse dépourvu de l'aura d'oeuvre d'art et servant à faire circuler les idées, les concepts ainsi que les interventions d'artistes remettant en question le marché de l'art ainsi que son produit. 

Livres-objets, livres-sculptures, livres modifiés...

Le livre d'artiste est l'objet autant d'une fascination, chez certains publics, que d'irritation pour d'autres. Les premiers se délectent de son caractère artisanal, son tirage en édition limité, l'originalité de chacune des pièces, les autres fustigent son illisibilité, due autant au travail sur la matérialité de l'oeuvre qu'aux modalités de conservation et d'exposition qu'il implique. Souvent cher, peu diffusé, difficile à manier, son aspect est paradoxalement parfois tellement artisanal qu'on pourrait facilement le désigner sous le thème d'un bricolage.