Quebec

Bordeleau, Benoit. Année inconne. «Vous êtes ici, P.»
Doyon-Gosselin, Benoit

De pièce en pièce. Habiter la pensée

À l’aide de l’herméneutique des espaces fictionnels (figuration, configuration, refiguration spatiale), cette analyse met en lumière les différents faisceaux de sens évoqués dans le roman La maison à penser de P., de Suzanne Leblanc (La Peuplade, 2010), pour montrer que ce dernier suggère non pas une «archéologie du savoir» (Michel Foucault), mais plutôt une architecture du savoir.

Archambault, Philippe. Année inconnue. «Fisterra crépusculaire»
Archambault, Philippe

Marcher, apprendre. L'être et le savoir de l'expérience

De mon expérience de pèlerin sur les chemins de Compostelle, je distingue trois ordres ou niveaux de connaissances, qui correspondent à trois étapes de mon apprentissage: l’épreuve du corps et la reconnaissance des limites physiques; l’élaboration d’un imaginaire de la traversée pédestre; le bonheur du sens ou ce que signifie être dans la bonne voie. Au fil de ce retour sur mes propres pas, un questionnement me guidera: qu’apprend-t-on à marcher?

Fig. 1: Lachapelle, Louise. «La maison rouge sur le mur»
Lachapelle, Louise

Habiter le contemporain - de l’impératif du squat à la pratique du domicide: création contemporaine, nostalgie du retour et stratégie d’occupation

Le texte de cette communication proposée dans le cadre du colloque De marche en marche, habiter le monde présente certains matériaux du cours «Habiter le contemporain» Théorie de la création littéraire (LIT1250) que j’ai donné à la session d’automne 2010 à l’UQAM, ainsi que des extraits d’un essai en cours d’écriture: Le Coin rouge.

Bordeleau, Benoit. 2009. «Ursa Major»
Laforest, Daniel

Bruce Bégout, Régine Robin, et le curieux plaisir de la ville néolibérale

Y a-t-il encore lieu de vouloir conjoindre aussi étroitement poétique, déambulation et habitation au cœur des étalements sans fin de l’urbanité contemporaine? Ce qu’on tentera de cerner ici est la nature de l’étrange enthousiasme qui accompagne Bruce Bégout et Régine Robin; un enthousiasme sans vraie antécédence en littérature. Se pourrait-il que le marcheur ayant accepté l’infamie de se mouvoir parmi le béton et le plastique des espaces manufacturés découvre le plaisir imprévu de créer ses propres seuils et frontières parmi une matière urbaine vierge?

Boredeleau, Benoit. 2010. «Sémaphore (Hochelaga)»
Lafontaine, Patrick

Habiter humble et solidaire

Par le contact privilégié qu’elles permettent avec l’espace – du dedans et du dehors – la déambulation et l’observation peuvent développer une écriture qui se veut un faire habiter. Nous verrons donc, depuis le processus créateur ayant donné lieu au recueil Homa Sweet Home, et le vaste ouvert par «La plaine» de Félix-Antoine Savard, comment elles offrent une écriture qui permet à l’homme d’habiter à son tour le monde à son propre pas.

Bordeleau, Benoit. 2011. «Émeraude»
Brassard, Denise

«Entre autres villes» ou le poème en marche

La suite «entre autres villes» de Michel Beaulieu présente un sujet attentif aux déplacements de la foule, aux moyens de transport, à tout ce qui, en somme, rend les villes impersonnelles et anonymes. À cela s’ajoute un parti pris esthétique: les poèmes sont constitués d’une seule longue phrase, sans ponctuation, et leur dimension poétique repose souvent sur les enjambements – le pas, la marche, la station éclairent le sens de l’avancée en même temps que celui des mots.

Bordeleau, Benoit. «Soleil sur neige, parc La Fontaine»
Bordeleau, Benoit

Flânerie et photographie: habiter l'oblique

Figure phare de récits et d’études mettant au premier plan l’expérience urbaine depuis Baudelaire, la photographie questionne la relation du flâneur à son milieu et permet d’assurer l’ouverture de chemins au sein de la ville. L’appareil photo, plutôt qu’offrir une copie carbone visuelle du réel, aide à forger, à canaliser le regard, à le dépouiller du répertoire culturel qui le sous-tend.

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