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Par le film, revenir toujours à l'écrit

Il y a dans tout film, selon Marguerite Duras, un «livre occulté». C’est donc par l’intrication et la confrontation de ces deux moments de la création —le livre/le film— que Marguerite Duras parvient à saisir la nature de l’écriture. Le film est toujours un maillon de la création qu’il vienne avant ou après le texte, et selon les principes de la poétique durassienne de l’ombre interne, il n’existe que pour être oublié, nié et dépassé.

Virtualités à l'oeuvre dans le cinéma de Marguerite Duras

Dans cette communication, je m’intéresserai à l’apport du virtuel dans Le Camion (1977). Selon Gilles Deleuze, une perception équivaut à une particule: «[…] une perception actuelle s’entoure d’une nébulosité d’images virtuelles qui se distribuent sur des circuits mouvants de plus en plus éloignés, de plus en plus larges, qui se font et se défont». C’est dire que les images virtuelles «rebondissent» comme des particules sur l’actuel.

Mot de clôture

On s'était donné comme objectif de re-interogger le cinéma de Duras à partir d'une table rase. Ce que j'ai trouvé très riche, c'est cette interrogation de l'image, du texte et des relations texte-image. C'est quelque chose de continu, une interrogation en work in progress.

L'écriture de la littérature

Savoir pourquoi Marguerite Duras était revenue à l'écriture à la fin des années 1970 («Le retour au pays natal») ne peut répondre à la question de pourquoi elle avait quitté l'écrit pour passer au cinéma dans les années 1960/1970. Son assertion: «je fais des films pour occuper mon temps» n'est pas très éloignée de celle-ci: «dans la solitude, je n'avais rien d'autre à faire qu'écrire».

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