Numéro de la publication:
23
Année de parution:
2010
On convient normalement que le domaine du visible est celui de la certitude, du tangible. L’objet qui est vu existe à coup sûr, et l’idée de douter de sa présence ou de sa nature, sauf en de rares exceptions comme les mirages ou les fantômes, ne se présente pas à l’esprit de celui qui voit. Cette particularité de la vue oppose le visuel aux autres sens qui, quant à eux, demandent une certaine proximité pour mener à l’identification d’un objet –c’est le cas du goût ou du toucher– ou laissent le sujet dans l’incertitude quant à la présence ou à l’identification de l’objet en question –c’est le cas de l’odorat et surtout de l’ouïe.
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Pour citer ce document:
«Vie secrète» de Pascal Quignard. L'obscurité qui révèle ou «Ne rien comprendre à rien est un organe fabuleux!» ». Dans Textures lumineurses. Éblouissements, ombres et obscurités. Article d’un cahier Figura. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/articles/vie-secrete-de-pascal-quignard-lobscurite-qui-revele-ou-ne-rien-comprendre-a-rien-est-un>. Consulté le 1 mai 2023. D’abord paru dans ( (dir.). 2010. Montréal : Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. coll. Figura, vol. 23, p. 149-162).
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