Samedi 8 Septembre 2012
Laurent Mauvignier, a affirmé dans le Monde des Livres «que Marguerite Duras a fait avec les mots ce que Marcel Duchamp avait fait avec une pissotière». Il suffit d’imaginer des phrases simples, banales, «sans littérature» pourrait-on dire, pour qu’elles s’agrègent aussitôt à son univers. Or, si la référence à Marcel Duchamp s’applique à la littérature de Marguerite Duras, elle s’applique encore plus, il me semble, à son cinéma. L’idée de mon propos serait donc de montrer combien leurs pensées peuvent se rejoindre en creusant plus particulièrement deux aspects:
‐ En s’attachant au rôle du spectateur qui est chez Duras très différent du rôle du lecteur;
‐ En explorant le concept développé par Marcel Duchamp de «l’inframince» qui peut se résumer brièvement dans la limite entre la réalité et le rien.
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Pour citer ce document:
De l'inframince dans le cinéma de Marguerite Duras ». Dans le cadre de Mutations et inquiétudes: art, littérature et science à la croisée des
chemins. Colloque organisé par Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. Montréal, Université du Québec à Montréal, 8 septembre 2012. Document vidéo. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/communications/de-linframince-dans-le-cinema-de-marguerite-duras>. Consulté le 1 mai 2023.
. 2012. « Aires de recherche: