Andrea Oberhuber est chercheure régulière à FIGURA, le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. Elle est professeure titulaire au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal où elle enseigne les littératures française et québécoise, notamment l’écriture des femmes (XIXe-XXIe siècles), les avant-gardes historiques et la photolittérature. Elle a dirigé, entre autres, le collectif Claude Cahun: contexte, postures, filiation. Pour une esthétique de l’entre-deux (2007), ainsi que les dossiers de revue «Réécrire au féminin: pratiques, modalités, enjeux» (Études françaises, 2004 ; avec L. Gauvin), «Voir le texte, lire l’image» (Dalhousie French Studies, 2009), «À belles mains. Livre surréaliste, livre d’artiste» (Mélusine, 2012), «Polygraphies du corps dans le roman de femme contemporain» (Tangence, 2013), «Peut-on regarder Méduse», «Don Juan ou le pouvoir de la séduction», «Sorcières et sorciers» –volet Créations, avec C. Mavrikakis (MuseMedusa, 2013; 2014; 2017), ainsi que «Blessures du livre: écrivains et plasticiens à contremploi» (Textimage, 2019, avec S. Laghouati). Son essai hybride Corps de papier. Résonances est paru en 2012 chez Nota bene. Les collectifs Fictions modernistes du masculin-féminin : 1900-1940 (avec A. Arvisais et M.-C. Dugas ; PUR) et Héritages partagés de Claude Cahun et Marcel Moore (avec A. Arvisais ; <cahun-moore.org>) ont été publiés en 2016. Avec Catherine Mavrikakis, elle codirige depuis 2012 la revue numérique MuseMedusa. Les résultats de ses recherches sur «Le Livre surréaliste au féminin: faire œuvre à deux» (projet CRSH, 2015-2020) sont disponibles sur le site web http://lisaf.org/. Elle a co-organisé plusieurs expositions (sur l’histoire du livre illustré, la maison d’édition Gallimard, la figure de la jeune fille, la photographe Ergy Landau, le Livre surréaliste au féminin). Depuis 2018, elle est directrice de l’antenne Figura-UdeM, Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire. Ses recherches actuelles portent sur «À votre service: figures ambivalentes du care dans le roman français de 1870 à 1945» CRSH (2020-2023), en collaboration avec Catherine Mavrikakis et Simon Harel.
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