OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
espace
Maison et frontières en transition dans «Into the forest» de Jean Hegland
Dialectique de l'espace intime dans le roman «Chant pour enfants morts»
«La longue route» de Bernard Moitessier: quitter la terre pour habiter la mer
La dramaturgie de terrain. Une écriture à même le sol
En tant que scénographe de théâtre, je lis beaucoup de textes. J’en fais les découpages, puis des maquettes pour ensuite m’affairer entre les ateliers de confection, les salles de répétitions, les salles et scènes de théâtre. Toutes ces étapes participent à la fabrique de l’art vivant. Il y a évidemment autant de manière de faire du théâtre qu’il y a de créateurs, mais nous pouvons partir du principe qu’une pièce de théâtre contient toujours un acte d’écriture dramaturgique. Et encore aujourd’hui, d’une manière générale, on passe par un texte pour arriver à sa mise en espace. L’encre figée par les mots sur les pages doit prendre vie dans les intonations vocales et corporelles des comédiens, mais aussi dans les effets de scène produits par la machinerie.
Corps, rythme, gestes et langage. Quand l’ethnographie comme polygraphie rencontre la création de formes artistiques
L’une des raisons qui nous a conduits à organiser une confrontation entre des chercheurs en sciences sociales et des artistes peut être énoncée de la manière suivante: comment ouvrir ensemble un horizon de connaissance qui ne soit plus celui d’un dualisme stérile dissociant le sens et ce que l’on appelait autrefois le style. À la création artistique, le style. À la recherche scientifique, le sens. D’un côté la forme, de l’autre le fond. D’un côté l’imagination et la fiction, de l’autre la raison décrivant et analysant la réalité des faits.
Introduction. Les mises en scène du divers. Rencontre des écritures ethnographiques et artistiques
Les sciences sociales et en particulier l'anthropologie ont longtemps considéré les moyens dont elles disposent comme suffisants et adéquats pour décrire et traduire les mondes qu'elles exposent. Ces moyens, dans la plus pure tradition, sont l'écriture scientifique et les appareils conceptuels. Or, dans l'acte d'écriture, en passant du monde de l'expérience à celui de sa formalisation par le texte, la plupart des chercheurs ressentent, à un moment ou à un autre, que «quelque chose se perd».
D'un topos impossible à l'utopie: réflexion sur l'absence spatiale dans l'oeuvre de Jean Echenoz
«J’ai décidé de réfléchir à l’absence à partir de deux constants, deux constats qu’on ne peut manquer d’établir lorsqu’on fréquente l’œuvre d’Echenoz et ce sont deux constats qui sont régulièrement rappelés par la critique.
Histoire(s) de mur: architecture intersectionnelle en art contemporain
«Qu'est-ce qu'un mur? Ma recherche doctorale porte sur cette question.
Un mur est une structure destinée à enclore, à protéger, à isoler et parfois à supporter des charges. Le mur étant plutôt vertical, la relation entre celui-ci et le sol est inestimable. Souvent fait en matériel opaque qui sépare et délimite deux espaces, voire plus. C'est une paroi d'allure verticale élevée sur une certaine longueur, hauteur et épaisseur en fonction de l'usage.
«Time, the final frontier»: exploration des enjeux temporels dans la franchise Star Trek
Space, the final frontier: les amateurs de Star Trek se rappellent sans problème que chaque épisode de la série originale (1966-1969) et de Next Generation (1987-1994) s’ouvrait sur cette célèbre citation réitérée par le capitaine et annonçant le programme toujours renouvelé de "boldly go where no man has gone before".