création

Cahiers de l'IREF

Université du Québec à Montréal

Féminismes, sexualités, libertés

Directeur·trice(s):
Désy, Caroline
Saint-Martin, Lori
St-Gelais, Thérèse
N° de la publication:
8
2017
Le colloque organisé par l’IREF et tenu le 11 mai 2016 a abordé les liens entre les féminismes (pensés au pluriel et impliquant convergences, dissensions et débats), la sexualité et la liberté.
Cahiers de l'IREF

Université du Québec à Montréal

Filiations du féminin

Directeur·trice(s):
Gibeau, Ariane
Saint-Martin, Lori
N° de la publication:
6
2014
Signe d’une inquiétude propre à notre époque, les recherches actuelles en littérature interrogent avec insistance la filiation et l’héritage.
Cahiers de l'IREF

Université du Québec à Montréal

De l'assignation à l'éclatement. Continuités et ruptures dans les représentations des femmes

Directeur·trice(s):
Bourque, Dominique
Descarries, Francine
Désy, Caroline
N° de la publication:
5
2013
Les auteures explorent, à partir de leurs disciplines et ancrages, diverses facettes de l’expérience des femmes, telle qu’elle nous est présentée dans: les discours de presse, les médias, les politiqu

The translation experience of a feminist activist in Mexico

This presentation is the partial result of a bigger research project designed to identify the level of development of feminist translation in Mexico. One of the main aspects to explore was the praxis of feminist translation in the literary field which led to carry out a survey among women translators who identify as feminists. This study is currently in progress and interviews are being conducted, however, this paper is focused on one of the participants due to her activist background and staunch feminism.

The Nurturing Dissonance of Anti-Colonialistic Intelligence (as Translatological Truth and Operating Paradigm of Resistance)

En faisant le saut de l'intellectualisme passif à l'action traductologique révolutionnaire, Ches nous amène à décoloniser doxa et application pratique du traduire en démontrant combien résulte inévitable et préremptoire l'anti-oppression comme intersectionalité charnière du traduire et de sa fonction éthique et féministe.

Frankenstein, Inc.: Quand le savant fou devient prolétaire

À l’ère néolibérale, les savants fous ne sont plus des iconoclastes isolés, mais une partie prenante d’énormes multinationales qui les emploient par centaines. Alexandre Desbiens-Brassard explorer comment Jurassic Park de Michael Crichton et Oryx and Crake de Margaret Atwood transforment la figure du savant fou héritée de Shelley en une nouvelle figure, celle du savant fou corporatif.

«Borchtch», forer la langue, tisser des trous: une lecture de «Ma mère est humoriste» de Carla Demierre

Il est nécessaire de citer longuement Carla Demierre. Pour s’envelopper. Son texte «Ma mère est humoriste» (2011) présente au toucher une texture papier sablé qui abîme; à l’écoute, des ritournelles entraînantes; au goût, un cœur qui lève et qui se repose. En frottant le texte sur mes joues mouillées, je l’ai senti, mou et râpeux, il a laissé des petits rouleaux de papier collants. J’ai cherché l’air des phrases, j’ai appris à les chanter pour me réveiller. J’ai mâchouillé certains fragments, parfois lentement, parfois vitement, pour que le lait jute. J’ai senti le liquide s’infiltrer dans mes creux, un lait profond qui modèle la survie.

Et Frankenstein créa Frankenstein: (r)évolutions éthiques du mythe dans le cycle Hammer

Avec pas moins de six volets différents, la compagnie cinématographique de la Hammer a relancé le mythe de Frankenstein, près de 20 ans après les adaptations américaines de James Whale pour le compte de l'Universal. Si le projet initial était de ré-exploiter à l'écran l'imaginaire de Mary Shelley en y ajoutant, au niveau esthétique, la dimension chromatique, force est de constater les choix forts de la part du réalisateur Terence Fisher et du scénariste Jimmy Sangster.

Est/éthiques cyberterratologiques du corps en pièces de «Patchwork Girl» au code fantôme de «Galatea 2.2»… et réciproquement

Parus l’un comme l’autre en 1995, la cyberfiction de Shelley Jackson et le roman de Richard Powers interrogent la manière dont s’élabore une subjectivité à partir de ce qui relève d’un apprentissage littéraire débouchant sur un récit de soi, mise en abyme de la fiction par son double monstrueux, depuis une position d’extériorité radicale, puisque non humaine.

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