États-Unis

Auteur inconnu. Année Inconnue. «Couverture Supposedly»
Coté-Fournier, Laurence

Combattre la «sorcière dans l’église»: David Foster Wallace devant le cliché

«How do trite things get to be trite? Why is the truth usually not just un- but anti-interesting?»  Don Gately, ex-toxicomane, se pose ces questions lors d’une des multiples scènes se déroulant chez les Alcooliques Anonymes (AA) qui parsèment le roman Infinite Jest, de David Foster Wallace. Les Alcooliques Anonymes, cette ultime voie de salut faite de clichés et de câlins, emploient pour rescaper ceux qui ont sombré au plus bas une variété de syntagmes éculés comme «Easy does it», «Turn it over», «One day at a time» ou «Fake it till you make it».

Auteur inconnu. 2010. «Inception»
Desrochers, Jean-Simon

Inception mindfuck: la représentation d'un imaginaire créateur

Si la réussite d'une fiction était mesurée par la somme des réactions qu'elle provoque, Inception serait considéré comme un classique contemporain. Sept mois à peine après sa sortie sur grand écran, une recherche Google révélait près de six millions deux cent mille résultats pour les termes «Inception film analysis» et près de trois millions six cent vingt mille pour «Inception explanation». Au-delà des simples cumuls de données statistiques, ces chiffres suggèrent qu’Inception a engendré une exceptionnelle volonté de comprendre, sinon de prendre parti, de donner un sens clair et définitif à cette œuvre.

Auteur inconnu. «Couverture Infinite Jest [2]»
Brousseau, Simon

Qu'est-ce qui est triste à propos de l'Amérique? Le bonheur médiatique dans «Infinite Jest»

Le roman Infinite Jest de David Foster Wallace n’est pas aussi drôle que son titre le laisse présager. Si le lecteur se trouve plongé durant plus de mille pages au cœur d’une plaisanterie infinie, il doit admettre, au terme de sa lecture, qu’il s’agit d’une blague teintée d’humour noir. Et ce qui subsiste, lorsque celui-ci referme le livre, c’est peut-être davantage un malaise que l’impression d’avoir rigolé. 

Watatatow (début d'une réflexion sur le vernaculaire adolescent)

Je me souviens qu'à l'adolescence, mon vocabulaire et mon écriture ont tous les deux pris de nouvelles formes. C'est un drôle de souvenir, dans la mesure où, on le sait bien, à peu près tout change durant cette période, mais je me souviens plutôt bien du moment où le langage a arrêté d'être un simple coffre à outils et qu'on s'est mis à l'investir de codes. Les amis et moi avions décidé tout à coup de se serrer la main en guise de salutation –à la manière des rappeurs qui se saluent dans les vidéoclips– chose que nous n'aurions jamais pensé faire à douze ou treize ans.
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