répétition

Conférence

Université du Québec à Montréal

Le malheur comme signe d’humanité dans «Adieu» d’Honoré de Balzac

Goulet, Alizée
Le malheur occupe chacune des pages de la nouvelle «Adieu», signée par Honoré de Balzac en 1830. Dans sa communication, Alizée Goulet analyse les conséquences symboliques et poétiques liées au motif du malheur dans l’écriture balzacienne.
Léon Broquet (eau forte). «Patrouille surprise par la fusée», dans «La Grande Guerre en dessins» (GGED)
Parenteau, Olivier

La Grande Guerre en grande pompe. L'expérience combattante dans «14» de Jean Echenoz

Dans ce texte, nous analyserons 14, de Jean Echenoz, publié quatre-vingt-quatorze ans après la fin de la Grande Guerre et qui fournit une sorte de roman-synthèse où se relit l’essentiel de ce qui a déjà été écrit sur la Grande Guerre, assumant parfaitement les conséquences de la répétition, sa nature proprement «textuelle».

De la nuit de l’amnésie aux lumières du cosmos: poétiques de la mémoire traumatique en temps de terrorisme

L’autobiographie fictive intitulée Noite dentro da noite (2017) (Nuit dans la nuit, en français) de l’écrivain brésilien Joca Reiners Terron est très centrée sur le thème de l’amnésie traumatique en temps d’oppression tant dictatoriale que totalitaire. La double nuit qui donne son nom au titre de l’œuvre est en fait une amnésie traumatique, qui se trouve imbriquée dans la nuit dictatoriale.

Le glanage dans la nature et la lecture. Parcours des «Chemins de sable» de Jean-Pierre Issenhuth

Glaner, c’est ramasser après la moisson. C’est aussi cueillir et recueillir, récolter ce qui souvent est oublié, grappiller, butiner et attraper au passage, un fruit comme une impression. Le glanage relève d’abord du geste sensible qu’il importe de découper en étapes cycliques, pour mieux les observer: celle du regard, en premier lieu, qui ne gagne rien à embrasser le champ dans son entièreté. Il ne serait alors perçu que comme immensité vide où plus aucune trace de légume ne subsiste: un horizon de terre retournée et de sillons dévastés. Ce que voient tous les regards, sauf ceux du glaneur et de la glaneuse. Le leur est précis : la tête doit être basse, les yeux posés au sol, sur le bout des bottes ou à quelques mètres tout au plus devant soi.

La circularité de l’espace dans «Paterson» de Jim Jarmusch

Dès ses premiers long-métrages au début des années 1980, Jim Jarmusch a su inscrire sa filmographie dans la continuité du courant postmoderne amorcé au tournant des années soixante, où rupture et métamorphose déconstruisent l’œuvre filmique pour la réagencer dans un nouveau souffle.

Conférer des qualités picturales à la projection: de la transposition intermédiale de l'artiste à l'action commissariale qui en redouble l'effet.

«L'exposition Intrus/Intruders présentée au Musée des Beaux-Arts du Québec en 2008-2009 consistait à intégrer des oeuvres d'art actuel dans les sept salles consacrées à la mise en valeur des collections historiques. L'objectif principal de ce projet était d'établir un dialogue entre l'art actuel et l'art historique à la fois au niveau des sujets et des médiums.

Avant-garde imaginaire ou virtuelle?

L’avant-garde connaissait jadis l’esprit du drame. Elle épaulait la conception de l’Histoire de Hegel, encourageait les visions de Marx. Elle était entièrement vouée au domaine de la lutte entre des classes, des partis, des groupes, des individus. L’avant-garde était rageuse, vengeresse, querelleuse, elle ne pliait jamais. Elle a atteint un sommet lorsqu’elle a retourné sa force contre elle-même en se sabordant.

S'abonner à RSS - répétition