Cahiers Figura

Mémoire de l’origine dans «La bête faramineuse» de Pierre Bergounioux

Numéro de la publication:
21
Année de parution:
2009

L'écriture de Pierre Bergounioux témoigne d’une obsession: dire d’où vient ce «je» qui parle, sent et voit; retrouver d’où lui vient cette manière de dire, de sentir, de voir, comme s’il s’agissait chaque fois d’inventer la mémoire du commencement. La quarantaine d’ouvrages (romans, récits, essais, carnets de notes) de l’écrivain prolifique donne à lire une voix unique qui diffère à peine d’une œuvre à l’autre. Il semble en effet que son écriture se structure à partir de failles qui correspondent à des zones d’«ombre», angles morts, points aveugles où un réel échappe, demeure en reste de la symbolisation. Le mouvement itératif de cette écriture donne ainsi à lire un désir inépuisable tout en multipliant les effets d’étrangeté.

Suite en format pdf.

Langue du contenu:
Pour citer ce document:
Fortin, Mylène. 2009. « Mémoire de l’origine dans La bête faramineuse de Pierre Bergounioux ». Dans Le temps contemporain : maintenant, la littérature. Article d’un cahier Figura. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/articles/memoire-de-lorigine-dans-la-bete-faramineuse-de-pierre-bergounioux>. Consulté le 1 mai 2023. D’abord paru dans (Hamel, Jean-François et Virginie Harvey (dir.). 2009. Montréal : Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. coll. Figura, vol. 21).
Fichier attachéTaille
cf21-4-fortin-memoire_de_lorigine.pdf137.04 Ko
Aires de recherche:
Période historique:
Contexte géographique:
Problématiques:
Objets et pratiques culturelles:
Figures et Imaginaires:
Classification