OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
Penser le contemporain
Aire de recherche consacrée à la théorisation et à la compréhension de la notion de «contemporain»
La condition d'Humpty Dumpty
Du cahier de sports au cahier des arts: la poésie dans Le Journal de Montréal et Le Devoir
Les poètes amérindiens sur la place publique
Vendre le livre sans parler de littérature. Le cas du Salon du livre de Montréal et des émissions littéraires télévisées
Comment les médias parlent-ils de littérature?
La perversion, variations mineures et tableaux grandeur nature
La preuve corporelle
Les meurtres, crimes, tueries, assassinats de masse et en masse nous ont livré et continuent de livrer des millions de corps au regard comme preuve des faits commis. Pour donner un corps à regarder, il faut l’avoir: «que tu aies le corps» — ce qui est le sens de l'Habeas Corpus Act. À l’opposé, les négationnistes comprennent l’absence concrète des corps comme la preuve que tel fait n’a pas eu lieu, que le crime ou le génocide n’a pas été accompli.
Le souci d'évidence et le plus de regard: photographie et instance de vérité en psychanalyse
Il y a sans doute, de ma part, un désir d’aborder l’envers de la problématique, mais ce sera, je l’espère, pour mieux la mettre en valeur. De tout temps, la psychanalyse ne peut prétendre à l’évidence. Elle ne peut ni en appeler à une quelconque instance de vérité (science, objectivité, expérience reproductible en laboratoire), ni prétendre convaincre quiconque demanderait… à voir. C’est aussi pourquoi la psychanalyse, qui s’intéresse au scénario criminel, ne peut servir à appuyer aucune des décisions commises lors d’un tribunal.
Photographie, censure et publicité. Larry Clark au péril de la loi française
Du 8 octobre 2010 au 2 janvier 2011, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris a présenté – et interdit aux moins de 18 ans – Kiss the Past Hello, la première rétrospective en France des œuvres du photographe et cinéaste américain Larry Clark. En signe de solidarité et de soutien à l’artiste ainsi exposé et censuré, Libération a illustré la Une du 7 octobre d’une photo explicite de Clark sur laquelle deux adolescents nus, allongés sur la banquette arrière d’une voiture, s’embrassent et se caressent érotiquement.