Penser le contemporain

Aire de recherche consacrée à la théorisation et à la compréhension de la notion de «contemporain»

Une non-lecture de «On the Road»

Œuvre référencée: Robertson, Ray. (2007) «What Happened Later». La relation que développe Robertson avec Kerouac n’est pas littéraire. En aucun temps, le roman ne se permet un commentaire explicite sur l’œuvre littéraire du Franco-Américain. Bien que Robertson mette en valeur avec astuce la réduction du célèbre écrivain au romantisme de «On the Road» qui traduit une véritable méconnaissance de son projet existentiel, il semble que Robertson entretient néanmoins une sorte de mythe autour de Kerouac. En délaissant l’œuvre au détriment de la biographie de l’homme, ne tombe-t-il pas lui aussi dans le piège de la critique traditionnelle?

S’essayer pour se transformer

Œuvre référencée: Chevillard, Éric. (2011) «Dino Egger». Les récits d’Éric Chevillard se présentent comme plusieurs hybridations de formes. Souvent qualifiés de bizarreries tant par les critiques que par les lecteurs, ils réussissent à déjouer les attentes en subvertissant les règles de la logique littéraire, devenant par le fait même d’excellents exemples de «sabotage» du roman.

Vie éclatée, lectures éclectiques, vie électrocutée. Studio de lecture #1

Œuvre référencée: Rossignol, Jean-Philippe. (2011) «Vie électrique». «Vie électrique», c’est un «roman à soi», un «roman continu» dans lequel chaque pulsation correspond à une journée, une œuvre littéraire, un auteur qu’on apprécie, un lieu qu’on a aimé. Un drôle de roman, en somme, qui ne ressemble pas du tout à un roman mais qui donne envie d’aller lire ailleurs pour voir si on y est.

«Un roman français»: un phénomène de réminiscence planifié

Œuvre référencée: Beigbeder, Frédéric. (2009) «Un roman français». «Je vous préviens: si vous ne me libérez pas tout de suite, j’écris un livre.» «Un roman français» en est la preuve: la menace a été exécutée. C’est à la suite d’une garde à vue, après que Beigbeder a été appréhendé pour consommation de drogue sur la voie publique, que le célèbre auteur écrit et publie le livre qui m’intéresse ici.
Conférence

Université du Québec à Montréal

Le Refus imaginaire

Lacroix, Laurier
Le récit de l’accès de la société québécoise à la modernité a été marqué par un acte devenu mythique: la publication en 1948 du manifeste «Refus Global» par un groupe de jeunes artistes réunis autour du peintre Paul-Émile Borduas.
Conférence

Université du Québec à Montréal

Representing the Nuclear Imaginary

OBrian, John
Dans le cadre du 9e congrès international pour l'étude des rapports entre le texte et l'image (AIERTI/IAWIS) qui s'est déroulé à l'Université du Québec à Montréal du 22 au 26 août 2011, John O'Brian a présenté une conférence intitulée «Representing the Nuclear Imaginary».

Conclusion. Le Projet Lower Manhattan

Le collectif «Fictions et images du 11 septembre 2001» s’inscrit dans un programme de recherche plus large, intitulé le Projet Lower 1 Manhattan . Ce programme doit son titre à l’identification du site de World Trade Center comme «ground zero» et au nom du programme qui a mené à l’invention de l’arme nucléaire, le projet Manhattan. L’objectif du Projet Lower Manhattan est d’analyser le processus de fictionnalisation et de mythification amorcé à partir des événements du 11 septembre.

11 septembre 2001. Le traitement fictionnel du texte et de l’image dans la littérature de jeunesse

Mon propos dans le cadre de ce collectif sera sans doute un peu marginal, à l’image de la littérature de jeunesse qui, malgré une légitimité mieux affirmée aujourd’hui, reste encore victime de quelques préjugés, en raison des limites inhérentes à un champ qui se désigne et se définit par l’âge de ses lecteurs.

«La Petite suite au 11 septembre» d’Henry Bauchau. Une réponse poétique au discours médiatique et à sa «folie d’images»

Dans son journal intitulé, d’après le nom de sa rue, Passage de la Bonne-Graine, l’écrivain belge Henry Bauchau témoigne de ce qu’il a ressenti en regardant les tours de Manhattan s’effondrerle 11 septembre 2001: «Les images sont si fortes, l’événement si brutal que dans un premier temps ils écrasent la pensée et le sentiment», écrit-il le soir des attentats.
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