OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
habiter
Mur(s)
Cet épisode porte sur les murs: les murs qui nous entourent, ceux que l'on construit autour de soi, les murs d'images, les murs des profils Facebook, les murs où sont gravés les noms des défunts. Avec des extraits tirés de communications présentées par Bertrand Gervais (2017), Raphaëlle Guillois-Cardinal (2016) et Valentin Nussbaum (2014).
Suburbia. L'Amérique des banlieues
La pensée écologique et l'espace littéraire
«L’Herbe de l’oubli» de Jean-Michel d’Hoop: le théâtre pour repenser les rapports entre l’humain et le monde
Fondée en 1993 par l’auteur et metteur en scène belge Jean-Michel d’Hoop, la compagnie bruxelloise Point Zéro s’intéresse aux rapports entre l’acteur et la marionnette et se questionne sur la ligne de démarcation qui existe entre le manipulateur et le manipulé, entre l’inertie et le mouvement, entre la mort et la vie.
Les failles de l’exploitation minière dans «117 Nord» de Virginie Blanchette-Doucet et «Les héritiers de la mine» de Jocelyne Saucier
Issu de la contraction entre les mots «écologie» et «féminisme», l’écoféminisme, pensé par Françoise D’Eaubonne en 1972, est une synthèse des réflexions de Serge Moscovici et de Simone de Beauvoir. D’Eaubonne superpose l’idée que la nature est une construction sociale servant à légitimer les volontés des hommes qui se sont construit des milieux favorables, à une pensée s’opposant à la naturalisation du rapport de domination des hommes sur les femmes.
Habiter autrement. Pour nous permettre de rêver –et de tenter– une habitation écologique, solidaire et collective
Ce texte traitera de l’utopie d’une habitation écologique, solidaire et collective du territoire: pour la réhabiliter, défendre sa nécessité, pour nous convaincre d’en avoir l’audace. Juste avant, un détour par une expérience toute personnelle pour présenter d’où je viens et d’où je parle –à partir de quelle colère, de quelles déceptions, de quels espoirs également.
Judith Woodsworth: les distances habitées de la traduction
À partir de la parenté entre les notions de «distance habitée» et d'«univers interstitiel» développées par François Paré dans son essai «La distance habitée» et celle de «translational space» développée par Judith Woodsworth dans l'ouvrage «Translation and the Global City» qu'elle a dirigé, Pierre Nepveu offre une réflexion sur l'oeuvre de cette dernière.
Habiter et être habité·e·s dans les lieux confinés
Sara Bédard-Goulet s’inspire de l’installation vidéo The House (2002) d’Eija-Liisa Ahtila pour développer une réflexion théorique sur l’habiter dans les lieux confinés, permettant, suivant la psychose comme modèle, d’être habité·e·s par le monde, dans une forme d’écocosmopolitisme et d’individuation relationnelle qui s’oppose à un modèle frontalier ou membranaire souvent associés à ces lieux.