Finlande

Habiter et être habité·e·s dans les lieux confinés

Sara Bédard-Goulet s’inspire de l’installation vidéo The House (2002) d’Eija-Liisa Ahtila pour développer une réflexion théorique sur l’habiter dans les lieux confinés, permettant, suivant la psychose comme modèle, d’être habité·e·s par le monde, dans une forme d’écocosmopolitisme et d’individuation relationnelle qui s’oppose à un modèle frontalier ou membranaire souvent associés à ces lieux.

L'apprentissage de la masculinité ou l'échec de la performance dans les nouvelles de Rosa Liksom

«Très peu connue au Québec, Rosa Liksom est une des figures les plus colorées et controversées de la littérature finlandaise contemporaine, mais aussi l'une des plus reconnues. Elle a notamment remporté le plus grand prix de littérature en Finlande, le Prix Finlandia.

Dans un pays où la tradition littéraire est fortement réaliste, Liksom offre une vision du réel qui est tordue, violente, et qui, loin de représenter des personnages qui réussissent à surmonter les multiples difficultés que présente une vie, inscrit ces mêmes personnages dans l'échec.

Femmes violentes et transgression de genre dans les nouvelles de l'auteure finlandaise Rosa Liksom

Il y a, dans l'oeuvre de l'auteure Rosa Liksom, un important décalage entre le temps de la description et son contenu. La violence et le pathétique des situations décrites ne trouvent pas, dans l'implication émotive des personnages, leur équivalent. Ainsi, l'innommable et la banalité cohabitent dans cet espace restreint de la nouvelle et vont jusqu'à provoquer l'inconfort de la lectrice ou du lecteur.

De «Passion simple» à «Se perdre», de «Passion simple» à «Pudhas intohimo»

«Se perdre» d’Annie Ernaux, publié en 2001, est le journal réel d’une passion amoureuse, celle qui avait inspiré le récit autobiographique «Passion simple». Le journal intime de «vérité crue» est ainsi à la base du récit paru lui en 1991. Le récit «Passion simple» a lui-même été traduit en finnois sous le titre «Puhdas intohimo» en 1996, titre que l’on pourrait traduire en français par «passion propre», propre dans le sens où il s’agirait dans le livre d’évoquer seulement la passion amoureuse, pure et exempte de tout autre sentiment. Notre objectif est de voir comment le journal décrit la passion amoureuse, comment le récit retravaille celle-ci et, enfin, comment la traduction en finnois la rééclaire dans une autre langue et une autre culture.
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