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From self-translation to digital transcreation: reflections on movement between (artistic) languages

Du chevalet à la platine, de la page à l'écran: le mouvement à travers les médias est un aspect essentiel de la création artistique. La théorie sur les peintres-sculpteurs tels que Picasso ou Braque nous apprend que ces artistes recherchaient un engagement plus complet avec leurs sujets. Pouvons-nous comprendre les changements entre l'analogique et le numérique comme faisant partie de cette longue histoire de la pratique artistique transmédia?

SOS/404: Transcreation+Digital Obsolescence

Kate Bundy nous propose une observation brève et temporaire, au cœur de Trans[création] sur les Clip Poemas de de Campos. Il s'agit d'un problème à la fois matériel et poétique, qui peut certainement être réparé, renouvelé, traduit et «transcréé». C'est ce code d'erreur HTTP que l'on obtient lorsque l'on clique sur quelque chose qui n'existe plus sur le World Wide Web: 404. Il existe un curieux dialogue entre ce code d'erreur et l'un des Clip Poemas de Campos intitulé SOS.

Continuer pour ne pas effacer

Comme le pensait Renan, une nation est faite autant d’oublis communs que de souvenirs communs. Mais ce n’est là qu’un seul aspect de la question mémorielle, son oubli, et d’un aspect seulement de celui-ci, l’oubli sélectif. Oubli négationniste sous ses formes extrêmes, oubli passif plus souvent, comme celui de la France qui persiste à ne pas se penser comme postcoloniale. Est-ce que la littérature pourrait venir combler ce vide, poser les questions qui dérangent?



L’Afrique en circulation: figures, discours, pratiques

Animée par le poète Rodney Saint-Éloi, cette table ronde réunit Sarah Davies Cordova, traductrice du livre Mère à mère de Sindiwe Magona, Alain Serge Agnessan, chercheur et poète, Dan O'Meara, politicologue et militant anti-Apartheid, Isaac Bazié, professeur au département d'études littéraires de l'Université du Québec à Montréal, et Janny Montinat, étudiante, autour du thème de la circulation.

Gervais, Bertrand

Here not There: la traduction comme métaphore. «The Dialect of the Tribe» de Harry Mathews

Dans deux de ses textes, «The Dialect of the Tribe» et «Translation and the Oulipo: The Case of the Persevering Maltese», l’Oulipien américain Harry Mathews décrit les travaux du linguiste australien Ernest Botherby. Digne descendant du Bartleby de Melville et du Bartlebooth de Perec, Botherby est dit explorer quelques langues de la Nouvelle Guinée, dont le pagolak, langue orientée vers les processus plutôt que les objets, ce qui la rend pratiquement intraduisible («The Dialect of the Tribe»), ainsi que les langues oho et uha, les deux réduites à une seule phrase de trois mots, «Red makes wrong» pour la première et «Here not There» pour la seconde («Translation and the Oulipo»).

Sortir du monolinguisme

«Je pense que l’enjeu de traduire de l’arabe au français ici est plus qu’un enjeu linguistique. Il y a, derrière cela, tout un imaginaire qu’on est en train de faire exister. Ce qui est intéressant, c’est qu’il y a comme une espèce d’inversement du rapport à l’autre.»

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