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Double Houellebecq: littérature et art contemporain

Œuvre référencée: Houellebecq, Michel. (2010) «La carte et le territoire». Quiconque s’intéresse à l’art, à la littérature, ne reste pas indifférent à ces paroles: «Je veux rendre compte du monde… Je veux simplement rendre compte du monde». Insérés vers la fin de «La carte et le territoire» de Michel Houellebecq, ces mots de Jed Martin, l’artiste contemporain qui est également le personnage principal du roman, peuvent nous servir de fil conducteur pour une lecture à rebours et nous investir d’une mission: tenter de décrypter un dialogue entre l’art et le monde, la représentation et le réel, l’artiste et son pouvoir de créativité.

Photogénie du terroriste

Œuvres référencées: Lefranc, Alban. (2005) «Attaques sur le chemin, le soir, dans la neige», Lefranc, Alban. (2006) «Des foules des bouches des armes» et Lefranc, Alban. (2009) «Vous n’étiez pas là». «L’acte surréaliste le plus simple consiste, revolvers aux poings, à descendre dans la rue et à tirer au hasard, tant qu’on peut, dans la foule.» Cette phrase, tirée du «Second manifeste du surréalisme», aurait été citée en 1968 par un avocat allemand plaidant pour la libération d’étudiants accusés d’incitation à l’incendie.

La tueuse: le combat de la fiction contre le vide

Œuvre référencée: Delaume, Chloé. (2007) «La nuit je suis Buffy Summers». Pour aborder un livre-jeu comme «La nuit je suis Buffy Summers» de Chloé Delaume, le terme «lecture» adopté par Salon double prend tout son sens. Delaume propose véritable une expérience de lecture, une aventure dans un univers étrange que l’on peut recommencer en prenant chaque fois des routes différentes.

Le narrateur en commentateur ou la fascination du métadiscours

Œuvre référencée: Leblanc, David. (2010) «Mon nom est personne». Le deuxième livre de David Leblanc, auteur de «La descente du singe», a de quoi laisser perplexe au premier abord. Il se présente dès la première de couverture comme un ensemble de «fictions» réunies sous le titre intrigant «Mon nom est personne».

Quand l’auteur joue avec la (méta)fiction

Œuvre référencée: Hazra, Indrajit. (2007) «Le Jardin des délices terrestres». «Le Jardin des délices terrestres» est le deuxième roman d’Indrajit Hazra, musicien, journaliste et écrivain indien né à Calcutta en 1971. Ce roman, qui au final pourrait être qualifié de ludique, emprunte à la bande dessinée belge comme à la littérature jeunesse bengali et induit, avec sa structure problématique et sa narration indécidable, certains effets de rupture qui dévoilent et problématisent sa construction.

Seul contre tous

Œuvre référencée: Millet, Richard. (2008) «L'Opprobre. Essai de démonologie». Les essais de Richard Millet, du «Dernier écrivain» (2005) au «Désenchantement de la littérature» (2007), semblent, depuis quelques années, se fermer à toute entreprise herméneutique, en développant une posture auctoriale particulièrement complexe. «L'Opprobre» (2008), son dernier livre, confirme cette tendance.

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