On ne se questionne plus, depuis longtemps, sur l'originalité du roman québécois, mais on s'inquiète périodiquement de sa visibilité et de son accueil.
Dans la mesure où la culture classique a constitué pendant des siècles le noyau dur de l'éducation de l'«homme de bien», il est normal de retrouver dans la collection de l'Université du Québec à Montréal quelques jolis joyaux des littératures grecque et romaine.
Comment expliquer l'importance qu'a prise la figure du labyrinthe à notre époque? De fait, le labyrinthe apparaît comme l'une des métaphores les plus aptes à représenter la complexité du monde contemporain et la confusion qui en découle.
Si l'imaginaire de la fin est la chose du monde la mieux partagée, ce partage est aussi ce qui s'impose lorsqu'on cherche à en dire l'emprise, lorsqu'on prétend vouloir en déchiffrer l'expression ou recomposer les figures qui en donnent le ton, le lien, le temps, voire l'imposture.
La tentation de se fondre à un fil de pensée jusqu'à ce qu'il dépasse l'entendement nous entraîne dans un plongeon vertigineux et sans contrainte dans la réflexion.
Il se dit apprenti écrivain: apprenti d'une discipline à temps dérobé, écrivant dans son atelier public aux heures de pointe, de voyagement, carnet sur les genoux, plume à la main.
Durant l'hiver 1996, de passage à Montréal, l'exposition The Morgue d'Andres Serrano. Une trentaine de photographies montrant des cadavres humains, saisis sur pellicule dans l'intimité d'une morgue new-yorkaise.
Tout écrivain se constitue progressivement une représentation de lui-même en tant qu'écrivain. Voilà ce à quoi sont conviés les étudiantes et étudiants de la maîtrise en création littéraire: s'ils présentent une oeuvre originale, ils soumettent également une réflexion dans laquelle ils tentent de saisir et d'assumer leur rapport à l'écriture.